Compagnie du Loup Gris
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum de la guilde Compagnie du Loup Gris sur Kirin Tor - Alliance
 
PortailPortail  AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 Les aventures épiques de Rongal Bélier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeVen 22 Aoû - 22:47

Il y a des jours où le monde vous en veut. Ou tout semble conspirer contre vous dans un immense manège douloureux où des forains sadiques s'amusent à vos dépends. Le manège accélère jusqu'à être insoutenable, s'arrête brusquement et quand vous croyez en être sortit, tout redémarre.

Aujourd'hui est un jour comme ça pour Rongal.

Tout a commencé quand celle qu'il appelle la "gnome voleuse de slip", plus connue comme étant Brendha Mcfarel, ancienne camarade de classe de l'archimage enchanteresse Martha Cordulia arriva à l'Institut pour annoncer que cette dernière avait été attaquée par des démons chez elle, à Hurlevent même ! Partagez entre le doute et le devoir, les membres présent de l'institut s'en allèrent à la rescousse de leur Matrone. Et pour cela ils firent appel aux services du Maitre-de-vol.

Erreur fatale.

Alors qu'ils survolaient encore dans le Bois de la Pénombre, le griffon de Rongal fut emporté dans une tempête d'oiseaux. Des merles, des rouges-gorges, des colombes, des corbeaux et bien d'autres espèces que le nain ne sut reconnaitre. Le griffon poussa un rugissement perçant qui se perdit dans la cacophonie de battement d'ailes. Rongal lui ne voyait plus rien, mais sentait les griffes et les bec essayant de le désarçonner, de lui retirer sa côte de maille et lui arracher les poils de sa barbe. Il protégea futilement ses yeux à l'aide de son bras mais il avait déjà perdu sa hache et les volatiles finirent de le désarmer. Le griffons faiblit, petit à petit déplumé par ses petits cousins. Il n'eut bientôt plus la force d'avancer dans la marée d'oiseaux. Et il tomba, emportant Rongal avec lui.

Tout devint noir...

...et quand il rouvrit les yeux, il était au sol, dans une petite clairière. Le griffon était à côté de lui, immobile. Rongal sentait chaque partie de son corps. Et très bien. Il avait en fait rarement eut aussi mal de sa vie. Mais tout semblait encore répondre et rien ne manquait à l'appel. C'était déjà ça.
Dans un éclair de lucidité Rongalesque, il remarqua l'état du griffon et commença a paniquer. Se mettant a genou pour essayer de voir si il était encore vivant.

"Oh non non non ne me lâche pas la bête ! Sinon je vais devoir te rembourser et tu coute une fortune ! Me fait pas ça ! Pitié !"

Et dans un grand soupir de soulagement du nain, la bête ouvrit les yeux. Elle était blessée en plusieurs endroit comme son cavalier. Ca n'allait pas être une mince affaire de la ramener à Sombre-Comté.

Alors qu'il réfléchissait à comment il allait faire, le vieux nain entendit quelque chose venant des buissons alentours. Des grognements. Il observa les alentours et vit des dizaines de pairs d'yeux luisant dans l'ombre des arbres et la nuit permanente de ces bois n'arrangea en rien la visibilité que Rongal avait de son environnement. Des centaines d'oiseaux s'amassaient déjà dans les branchages et fixaient avec des yeux vides le griffon et le nain. Ce dernier porta sa main à son ceinturon et n'attrapa rien du tout. Il semblerait qu'il ait été désarmée par la chute. Mauvaise nouvelle. Et en plus sa côte de maille était en miette et avait désormais l'utilité et l'apparence de haillons de mendiant. Combo.

Pour parachever le tableau, un rire s'éleva d'entre les arbres et une figure encapuchonnée sortit d'entre les arbres. Un Worgen vêtu d'une bure et marchant à l'aide d'un bâton. L'intelligence qui faisait défaut aux worgens de la région pétillait dans ses yeux, mais une intelligence mauvaise, faite par le mal pour le mal. Sa gueule de loup se fendait d'un large sourire remplit de crocs acérés. Sur chacune de ses épaules et au sommet de son bâton de marche étaient venus se poser d'autre oiseaux au regard aussi absent que leurs frères.

"Ahah ! Quel dommage que pour le premier grand coût de mes amis ailés, nous n'ayons que si peu à nous mettre sous la dent ! Mais ne vous inquiétez pas mes chers ! Ceci n'est que le commencement ! Allez...à table !"

Le worgen éclata de rire et les regards brillant furent remplacés par une dizaine d'hommes-loups chargeant en poussant des hurlements de rage.

Rongal se mit en position défensive et le griffons se releva comme il put pour l'aider. Ils étaient seul, sans armes et sans armure, prit au piège par une meute de worgens sauvages dans la forêt la plus dangereuse du royaume de Hurlevent.

Il avait beau cherché, Rongal ne réussit pas à se souvenir d'une situation plus désespérée.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeSam 23 Aoû - 0:34

Le combat fut rude. Rongal et le griffon se défendirent bec et ongles contre leurs assaillants. D'un coup de patte bien placée, l'hybride aigle-lion envoya a terre son premier à assaillant. Un second tomba sur son dos et lacera ses ailes tout en mordant son cou. Un troisième se jeta sur son flanc mais l'animal se retourna assez vite pour planter son bec dans son épaule, manquant de lui arracher le bras. Mais un quatrième réussit à la pousser et la plaquer au sol, déchirant la chair de la créature. De son côté Rongal avait contre-chargé un worgen, arrivant à le prendre par surprise et à l'envoyer à terre. Il fut profondément blessé par un de ses alliés avant qu'il n'ait put lui écraser le crâne d'un coup de pied. Le nain se débattit à terre contre trois de ses adversaires qui s'essayaient déjà à le dévorer. Il réussit à briser la mâchoire d'un, mais c'était déjà peine perdue. La peau de pierre du nain le sauvait pour le moment mais même ainsi les blessures profondes se multipliaient. Il n'aurait bientôt plus la force nécessaire pour se battre et là...
Tout en continuant la lutte, Rongal murmura pour lui une prière aux titans. C'est dans le désespoir qu'on retrouve la foi, même si le vieux nain ne l'avait jamais perdu.
Un worgen leva sa main griffue. Rongal ne pouvait pas parer le coup. Son visage était la cible. Il allait mourir. Il allait mourir et nourrir une meute de loup.

Un carreau d'arbalète vint exploser le crâne de l'homme-loup.

Les autres lâchèrent Rongal et s'enfuirent. Une flèche siffla et un autre loup s'écroula. Le worgens aux oiseaux poussa un long hurlement de rage et disparu dans les bois à son tour.

La dernière chose que Rongal vit, c'est la figure caractéristique d'un mort-vivant s'avancer vers lui. Un arc à la main et vêtu de l'armure des veilleurs.

***

"Où suis-je ?" Demanda Rongal dès qu'il regagna conscience, sans même prendre le temps d'ouvrir les yeux.

Il y eut un moment de silence. Avant qu'une voix grave toute proche réponde.

"A l'église."

Le nain se releva et regarda autour de lui, ne faisant pas attention à la serviette mouillée qui tomba de son front. Il était effectivement dans une église. Vide. Tous les bancs avaient été démontées et utilisés pour barricader la porte et les vitraux brisés et avaient finit par moisir avec l'âge. Par contre, un râtelier à armes et un coffre avaient été installés de chaque côté de l'autel étrangement propre au milieu de la mer de pierre poussiéreuse. Il en connaissait une qui aurait poussé un cri d'horreur à cette vision d'ailleurs.

Mais surtout, à sa gauche, veillant sur lui. Son mystérieux sauveur mort-vivant. La chevelure verdâtre et hirsute. La peau déchirée et les os jaunâtres visibles en de nombreux endroits et le visage coincé en une expression étrange. Celle d'un penseur amusé par l'idée qui vient de lui traverser l'esprit.

Et il était vêtu de l'armure des veilleurs.

"Qui êtes-vous ? Demanda simplement Rongal. Ne sachant pas si il devait lui ouvrir le crâne ou le remercier.

-Gardien Eva. Puis-je savoir ce qu'un étranger fait dans ma forêt ?

-Et bien j'bosse à Sombre-Comté et j't'ai été attaqué par des...piafs ?

-Un étranger arrivé il y a peu dans ma forêt. C'est un étrange maudit : son corps a été transformé mais son esprit a été préservé. J'ignore comment mais il parle aux arbres et commande aux oiseaux. Il a réussi à s'imposer comme alpha d'une meute de maudits. Désormais ils cherchent des proies et lui...je ne sais pas. Je ne sais plus..."

Il se tut. Pensif.

"Sombre-comté...Il n'y a plus de Sombre-Comté. Tous son mort cette nuit là et quand je me suis réveillé...quand je me suis réveillé..."

Le gardien mort-vivant s'arrêta un moment. On pouvait sentir des larmes invisibles couler depuis ses orbites vides.

"Il n'y a plus de Sombre-comté. Hurlevent nous a abandonné. Il n'y a plus que le chaos ici. Je suis le dernier gardien. Je dois empêcher le chaos de sortir de ma forêt. C'est ma tâche. Je suis le dernier gardien. Je dois protéger le monde du chaos. C'est ma tâche..."

Il se répéta encore plusieurs fois la phrase, semblant oublier la présence de Rongal qui aperçut le griffon dans un coin opposé de l'église. Dans un sale état mais en vie et couvert de bandage. C'était déjà ça.

Soudain,la porte barricadée commença a vibrer. On frappait dessus. Un rythme lent, mécanique, accompagné de faibles grognements et de cliquetis à la limite de l'audible. L'étrange "musique" réveilla Eva qui observa la barricade, dégainant son épée.

"Etranger, les morts ont sentit votre présence. Préparez vous ! Car nous allons devoir passer en force. Restez ici maintenant serait du suicide. Où voulez vous allez après que nous ayons traversés leurs rangs ?

-Euh...aux ruines de Sombre-Comté s'vous plait ?

-Si vous le désirez. Mais ne vous y attardez pas ! Le royaume des morts doit rester aux morts. C'est mon tâche de m'en assurer...je suis le gardien...c'est ma tâche..."

Il récita encore et encore la phrase, comme on récite une prière. Ou comme un gnomophone rayé. Rongal haussa les épaules et s'empara d'une épée rouillée pendue au râtelier et s'approcha de la barricade sur le point de céder. Le griffon se leva à son tour, prêt à en découdre lui aussi.

Ils se placèrent de chaque côté de la "porte". Eva fit signe au nain d'attendre. Les morts se faisaient de plus en plus audible. La porte manquait à chaque coup de sortir de ses gonds tant ils s'amassaient à l'entrée. Des dizaines de cadavres ambulants.

La porte céda et chuta. Un flot de zombies suivit. Eva et Rongal en ouvrir chacun un d'une taillade et le griffon chargea tout simplement la marée de chairs, démembrant les morts aussi simplement qu'il volait. Il fendit les flots et sortit de l'église envahie, Eva et Rongal à sa suite, tailladant ce qui essayaient de s'interposer entre eux et la sécurité, de l'autre côté du cimetière.

Et Rongal se demandât vraiment ce qu'il foutait là.


Dernière édition par Rongal le Sam 23 Aoû - 9:52, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeSam 23 Aoû - 9:51

La bataille prit du temps. Beaucoup de temps. Les morts-vivants tombaient dans les bouches et n'étaient jamais plus d'une trentaine en même temps. Tout aurait donc put aller plus vite. Sauf que l'église était entourée d'un cimetière et qu'un cimetière dans la Bois de la Pénombre n'est pas de tout repos. A chaque fois qu'un zombie ou un squelette s'effondrait, il s'enfonçait dans la terre désacralisée et ressortait plus loin devant le groupe et de nouveau pour les ralentir. Ni Rongal ni Eva ne fatiguaient, mais le griffon a peine remit de ses blessures ne tenait debout qu'avec grandes peines. Rongal pria encore les titans de faire en sorte qu'elle survive, qu'elle n'ait pas traversée tout ça pour rien.

"Continuez ! On y est presque !" fit signaler Eva. Et en effet maintenant qu'il le disait, le vieux-nain pouvait déjà voir la porte du cimetière et redoubla d'effort, essayant de dépasser le griffon pour lui offrir un peu de répit mais la bête elle aussi avait du voir les grilles enfoncés du Salut et reprit sa charge intensive en poussant des cris caractéristiques d'un griffon sur le point de s'effondrer.

Rongal fut interrompu dans ses pensées par un squelette sortit de terre qui lui agrippa la cheville, le faisant tomber. Déjà Eva et le griffon le distançait et les morts l'encerclait. Il essaya de se débattre et de découper la main squelette qui le retenait mais c'était déjà peine perdue. Entre ceux qui l'avait attrapé et le tirait à eux pour lui dévorer l'épaule et ceux qui sortaient de terre sous lui pour l'emporter avec eux, il y avait trop de morts. Il enfonça son épée dans le crâne d'un des dévoreurs qui lui avait mordu le bras, ce qui força le squelette à retourner sous terre. Avec un bout de l'épée qui s'était brisée en deux sur le coup. Il ne restait plus beaucoup d'espoir à avoir et encore une fois Rongal fit une prière aux titans espérant qu'ils étaient toujours à l'écoute où qu'ils n'avaient pas décidés que c'était le moment pour le nain de changer de monde. Une nouvelle main vient l'agripper au niveau du col et il sentit sa fin venir.

La main le retira de la masse de morts.

Le nain tourna la tête et vit que c'était de nouveau le gardien Eva, un zombie au bout de l'épée, qui venait de le tirer de là. D'un regard il s'assura que Rongal était encore en état de courir et l'invita à le faire. Il n'eut pas à s'y reprendre à deux fois. Le sprint fut intense, les morts jaillissant de nouveau de terre à leur poursuite manquèrent plusieurs fois de les envoyer au sol. Mais ils passèrent. Ils franchirent le seuil de l'ancien grillage et les morts ne les suivirent pas, les fixant avec leurs grands yeux rouges, bavant et grognant.

"Eh beh...c'ta c'té du bordel ! Remarqua Rongal, flattant l'encolure du griffon qui reprenait ses forces.

-La terre maudite leur redonne la force. Ce cimetière fut l'un des premiers touchés par les Nécromanciens et tout ceux qui y seront enterrés n'y trouveront aucun repos mais l'église reste un phare de lumière ici et un des derniers abris couvert. D'habitude les morts restent calme pour moi, mais on dirait qu'ils voulaient vous personnellement.

-Ils vous font pas tout l'bordel d'habitude ? Eh, c'té parc'que z'êtes mort ?

-Que je suis quoi ?" Demanda le veilleur d'outre-tombe, avec toute l’honnêteté du monde.

Rongal se tut. Eva ne savait pas qu'il était mort. Il continuait sa tache dans son propre "monde" ou Sombre-comté était tombée et où il était le dernier humain du bois. Le nain eut pitié de son saveur et eut envie de lui rendre le repos. Mais il ne pouvait pas. Il lui devait deux fois la vie maintenant et devrait le sauver deux fois en retour avant qu'il ne puisse lever la main sur lui. C'était la Loi.

"Bon bah vous m'accompagnez jusqu'à Sombre-Comté ?

-Oui. Je vais vous escorter jusqu'au plus prêt de la ville. Je suis désolé mais...je n'arrive jamais à aller jusqu'au bout du chemin...tout ces morts...cette nuit...Je vous invite, une fois que vous avez contemplé les restes de Grand-Hamlet de continuer immédiatement vers le nord, de ne faire aucune pose et de rejoindre les Carmines. Moi je reprendrais ma garde. C'est mon rôle. Je suis le dernier gardien...je suis le dernier gardien..."

Eva "s'absenta" une nouvelle fois, répétant encore et encore la même phrase durant presque tout le chemin vers la ville. Comme il l'avait dit il s'arrêta dès que ils virent le cloché de l'Hotel de Ville et fit demi-tour, sans mot dire, sans dernier salut, et disparu dans la forêt. Rongal et le griffon continuèrent. Ils avaient fière allure ! Un nain couvert d'entailles et de griffures avec des traces de morsures si et là, en plus de n'être vêtu que de haillons de mailles couvert de boue et de n'être armé que d'une épée rouillée et brisée. Le griffon n'était pas mieux, tenant debout que par la force de sa volonté et couvert de bandages et de blessures.

"C'ta va êt' dure d'expliquer tout ça a ton maitre, hein pupuce ?"

Le griffon acquiesça et émit ce qui pourrait être un soupir. Rongal sourit en retour à la bête et tout les deux entrèrent en ville.

Ils ne remarquèrent pas l'oiseau au regard vide qui les surveillait depuis un arbre proche.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Vol à Forgefer   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeDim 31 Aoû - 10:44

"Ce fut juste."

Les yeux rouges du Sombrefer en robe noire se posèrent sur ceux de son "patron", quelque part dans des sous-terrains oubliés de Forgefer. Ledit chef souriait simplement, avançant lentement dans les minuscules galeries à moitié effondrées.

"Ne t'en fait pas mon frère ! Le temps qu'ils comprennent par où nous sommes partit et nous serons loin, à Ombreforge peut-être ou...

-Non ! Pas Ombreforge ! Je hais cet endroit !

-...Ou, j'allais dire, à Baie-du-butin, écouler notre butin.Eh. Répetition. Héhé..."

Le "grand"-frère tapota la sacoche qu'il avait dans le dos. Un sac enchanté spécialement par son "petit"-frère pour contenir jusqu'à plusieurs centaines de kilos de matériels ou autre sans que son porteur ne se sente encombrer ou gêner. Mais ce sac là ne contenait pas que du simple matériel, il était plein à craquer de lingots d'or, d'argent, de vrai-argent, avec des cascades de pierres précieuses et semi-précieuses et des choses plus rares encore.
Les deux frères venaient de faire le plus grand coup de leur carrière.

Ils venaient de braquer la banque de Forgefer.

Ils étaient vingt-deux braqueurs quand ils ont commencés, cachés parmi les clients, le service d’entretien ou juste attendant à l'extérieur. A l'heure de fermeture, ils entrèrent en trombe et sortir les fusils et les épées, ce à quoi le personnel de la banque répliqua tout naturellement en sortant leurs propres fusils et explosifs et en activant les Golems de sécurités. Les golems furent détruit et les gardiens du trésors désarmés et prit en otage, bien qu'ils aient déjà eut le temps de tuer la moitié des braqueurs recrutés par les frères, ce qui n'était pas grave, bien au contraire.
Percer les coffres fut une autre paire de manche. Il fallait soit une clef spéciale en possession du directeur où réussir à désarmer quatre-vingts charmes de protection différents et presque autant de contre-sort plus les runes déclenchant à l'activation des pièges arcaniques et les milles et une serrure spéciales et différentes les unes des autres. Mais les deux options étaient aussi impossibles l'une que l'autre.

L'Impossible n'est qu'une frontière comme une autre pour les frères Korren.

Le serrurier qu'ils avaient engagés spécialement pour l'opération s'avança et avec l'aide du petit-frère Korren, évita les pièges magiques et crocheta serrure après serrure à toute vitesse. Ils avaient engagés le meilleur des meilleurs pour cette mission et comme prévu, quand la dernière serrure fut crochetée, tout les pièges et sortilèges si soigneusement contournés s'activèrent. Les Korrens savaient que cela allait arriver et le petit-frère avait tracé et énergisé toute une série de runes protections pendant qu'il aidait le serrurier, qui lui n'avait pas été prévenu de ce dernier piège. La barrière protégea les frères et les autres braqueurs, bien que à un moment "petit" Korren eut peur que les runes allaient lâcher sous la pression, mais pas le serrurier qui fut emporté dans la tempête de sortilèges.

Une fois la première série de protection passé, les frères Korren n'eurent aucun mal à ouvrir le plus grand des coffres. Ils eurent raison d'aller directement au plus gros car ce coffre à lui tout seul remplit la totalité du sac enchanté !

Un coup de chance incroyable car à peine les frères et quelques autres braqueurs finirent de remplir le sac que déjà ils entendaient les grippes-larrons et les gardes de la ville arriver. Les grandes portes que les bandits avaient scellés derrière eux furent explosées et les forces de l'ordre entrèrent. Les cinq ou six voleurs charger de surveiller l'entrée et les otages furent prit de court et massacré sans réellement comprendre ce qui se passait.

C'était le moment ! Les frères entrèrent dans le coffre-fort, qui était plutôt une salle-forte. Et s'enfermèrent à l'intérieur, laissant leurs quelques compagnons dehors se faire massacrer par la garde.

Car il y a un tout petit défaut au système de sécurité. Une fois percée, celui-ci met dix minutes avant de se recharger et durant ce laps de temps, les extrémités des coffres ne sont plus protégées par les contre-sorts.

Les frères foncèrent dans le coin de la salle et le petit-frère commença a tracer en urgence un cercle de téléportation pour deux personnes. C'était compliqué et la pression du temps, ils avaient déjà passé cinq ou six minutes à remplir le sac, plus celle des grippes-larrons cherchant à entrer n’arrangeaient rien.

Mais ils réussirent et quand les gardes entrèrent dans le coffre, celui était vide de tout or et de tout criminel et n'avait comme indice qu'un cercle de téléportation inutilisable sans doute parce que dans leur fuite, les voleurs ont prit le temps d'effacer le cercle de sortit.

Pendant ce temps, à Sombre-comté, une lettre simple arriva à l'Institut à la destination de Rongal Bélier. Quand le nain lut celle-ci, il quitta en urgence la ville et partit pour Forgefer, abandonnant la lettre derrière lui. Pour ceux qui sauraient lire le nain, elle expliquait à quel point la Banque de Forgefer était confuse et humiliée par la disparition de tout l'or que Rongal leur avait confié au cours d'un braquage à main armée et qu'ils feraient tout en leur pouvoir pour rembourser leur client.

Ce qui, si on en croit la somme volée inscrite en bas du parchemin, va être très difficile.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeDim 7 Sep - 10:13

La banque se remettait doucement de l'attaque des cambrioleurs. Les tâches de sang avaient été retirés, les trous rebouchés et les systèmes de sécurité renforcés. Les banquiers avaient réussit à convaincre leurs clients de ne pas partir ailleurs, leur assurant qu'ils restaien la banque la plus sûr d'Azeroth loin devant leurs concurents qui n'auraient jamais réussit à arrêter vingt bandits sur vingt-deux, eux. Ce qui avait peu d'effet sur Rongal qui cumulait le sentiment d'avoir été trahit avec la rage, la colère, la haine...deux cents ans qu'il accumulait cet or ! Chaque pièce qu'il y avait dans ce coffre avait été obtenu en versant son poid en sueur et en sang ! Et tout ça pour quoi ? Pour que deux Sombrefers le vol et en profite ?

Par les titans qui ont modelés ce monde, ils vont payer. Qu'ils aient déjà tout dépensé ou non, qu'il retrouve tout son argent ou non, Rongal va les traquer, les retrouver, et les faire souffrir. Et quand ils ne pourront plus souffrir, il plantera leurs têtes sur des piques, pour faire bonne mesure.

Il soupira et s'en alla. Il n'y avait rien à voir, autant aller directement au poste des Grippes-Larrons pour signaler que c'est lui, le dindon de la farce. Sur le chemin, il passa devant le grand tableau dit "d'appel aux armes" et il jeta nonchalamment un coup d'oeil sur les divers affiches et messages qui y étaient affichés tandis que les deux gardes chargés d'empêcher les gens de poser n'importe quoi comme missions où d'arracher les affiches déjà clouées au tableau (Et les titans savent le nombre inquiétant de personnes qui ont une passion pour arracher les affiches) discutaient dans un coin.

Et c'est là qu'il vit l'avis de recherche. Deux visages de nains dessinés au fusain noir fixant les lecteurs.

Citation :
RECHERCHE
MORT OU VIF

-BALTHAZAR KORREN
-LOGAN KORREN
AUSSI CONNU COMME LES FRERES KORREN

RECHERCHE POUR :

-Vol à main armé
-Meurtre
-Destruction de biens publiques
-Destruction de biens privés
-Crime en bande organisé
-Agression sur agent des Trois-Marteaux
-Fraude à l'imposition
-Haute-Trahison
-Incitation au soulèvement
-Terrorisme
-Vingt-cinq autres chefs d'accusation

Il a été confirmé que leur dernier crime en date a été le braquage de la Banque Centrale de Forgefer. Balthazar Korren est un puissant enchanteur et illusioniste qui ne doit PAS être traité à la légère et est de loin le plus dangereux des deux Sombrefers. Logan Korren est un ancien soldat de l'armée Sombrefer qui s'est reconvertit en criminel avec la chute de Thaurissan. Il est soupçonné d'avoir des relations avec le Culte du Crépuscule, la Horde et la Voile Sanglante entre autres. Coriace, lui non plus ne doit pas être sous-estimé, ayant déjà prouvé qu'il était capable de tenir tête à trois nains en même temps.

RECOMPENSE :

10.000 PIECES D'OR

A RECUPERE AUPRES DU GRIPPE-LARRONS TONNEBIERE

POUR LES TROIS MARTEAUX ! POUR L'ALLIANCE !

Rongal demanda au garde une copie de l'avis et repartit, non pas vers le poste de garde, mais vers sa "tannière". Il avait du matériel à récupérer et un voyage à prévoir. Vu la quantité d'argent volée, ces "frères Korren" ne pourrons pas faire appel à leurs amis du marteaux-du-crépuscule, trop à revendre d'un coup et les fanatiques n'ont plus les moyens pour ça. La Horde ? Non, trop risqué. La Voile Sanglante ? Pareil, trop risqué. Ce qu'il faut, c'est un endroit facile d'accès, assez loin de Khaz Modan (mais pas trop) où l'or change très vite de mains...

...C'est bon, Rongal savait où aller.

Direction Baie-du-Butin !
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeVen 19 Sep - 21:42

L'un des deux hobgobelins ouvrit la porte et l'autre y lança le gobelin, manquant d'écraser un ou deux passants sur les quais de Baie-du-Butin.
De l'intérieur, le chef de la sécurité, un gobelin du nom de Mokziel, lança de sa voix grave et tonitruante (chose rare chez un gobelin) :

"Et ne t'avise plus jamais de revenir tricher sur MES tables, capiche Solitelli ?"

Solitelli ne répondit rien, prenant immédiatement ses jambes à son cou, perdant au passage cinq as et autant de rois et reines de toutes les couleurs qui quittèrent ses poches arrières. Les Hobgobelins rentrèrent à l'intérieur de la taverne reprendre leur surveillance.

"Hep !" Alla une voix caverneuse depuis l'allée.

-Duh ? Répartit avec finesse l'Hobgobelins.

On lui lança quelque chose qu'il attrapa avant de regarder ce qu'il y avait dans la main. Un petit badge doré avec trois lettres gravés autour d'une étoile. Les trois lettres étant un V, un I, et un P.
L'hobgobelin leva la tête et observa celui qui lui avait lançé le badge. Un nain à la peau sombre et aux yeux rouges enroulé dans une épaisse cape de voyage noire avec capuche, exactement comme un autre nain à côté de lui. C'était bizarre, les nains, il n'en voyait pas souvent. Encore moins par deux.

"BOSS !" appela l'hobgobelin.

"Quoi ?!" demanda Mokziel en passant la porte pour venir voir.

Il observa les deux nains, les jaugea et grogna.

"Les frères Korren, ça faisait longtemps.

-Et oui mon ami. On est venu faire affaire, sans hache de guerre ! On peut rentrer ?

-Ouais...z'avez de la chance que le patron vous trouve distraillant. Mais si vous essayez de faire quoi que ce soit, je vous tue. Compris ?

-Toujours pas remit de la dernière fois ?

-La prochaine fois, faudra choisir votre couleur. Et j'espère pour vous que vous prendre le Noir."

Logan, le frère qui tenait la conversation, éclata de rire et entra dans la taverne avec son frère. Mokziel se contenta de soupirer et indiqua à ses Hobgobelins de les suivre. Quand il alla rentrer à son tour, il sentit quelqu'un le regarder. Il se retourna, dégaina sa masse et observât la sombre ruelle. On entendait l'océan sous le bois de la ville mais on ne voyait personne avec le léger brouillard qui remontait d'entre les planches de la route. Non, il y avait quelqu'un, là ! Une silhouette dans l'obscurité qui semblait armée d'une énorme...hache ?

Mokziel grogna et s'approcha. "Eh ! Vous ! Qu'est-ce que vous faites ici ?!" Demanda-t-il. Mais l'ombre ne bougea pas et tout en s'avançant, le gobelin put mieux le distinguer.

C'était en effet un nain. Mais bien plus vieux que les frères. Et qui n'avait pas la peau charbon. Sa barbe était longue et blanche, sa peau avait moins l'air ridée que creusée et il ne bougeait juste pas, fixant l'issue de secours de la taverne.

"Eho ! Vous êtes sourd ?!" Rencherit le videur, prêt à frapper de sa massette.

Le nain le regarda enfin. Il avait les yeux injectés et les pupilles dilatées. Le regard d'un fou ou d'un drogué. Peut-être même les deux.

Cela ne fit pas réellement réagir le gobelin. Des fous drogués, il en avait vu d'autres et des plus menaçant. Il menaça encore un peu l'étranger avant de s'arrêter. Il se fichait complètement de ce qu'il pouvait faire. Mokziel allait lever sa massette pour frapper quand soudain...

...le nain regarda à gauche...

...puis à droite...

...il n'y avait personne d'autres dans la ruelle où aux "fenêtres".

Rongal Bélier reposa son regard menaçant sur le gobelin.

On ne revit plus jamais Mokziel.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeJeu 25 Sep - 17:51

A l'intérieur de la taverne, l'ambiance était à son comble. Les marins de tout les navires proches s'y étaient précipités pour profiter des boissons et des filles a disposition. Dans un coin de la salle principale, un troll proposait même de la Feuillerêve pour compléter le cocktail. Quelques Hobgobelins surveillaient cet instable mélange pour être sûr qu'il n'y ait aucune explosion de joie.
Une porte dérobée amenait à l'arrière-bar. Bien plus calme, bien plus enfumé aussi. C'était des compartiments personnels et calmes où les habitués pouvait savourer calmement leur alcool favori et fumer un peu d'herbe à pipe avant de repartir vers le port, seul ou entre amis.
Et enfin, un escalier bien gardé amenait au premier étage, l'étage réservés aux "V.I.P". Dans une si petite taverne on n'y croisait que rarement la haute sphère du Cartel mais l'établissement proposait malgré tout un confort et une qualité de service supérieur à la moyenne où les Capitaines des Flots Noirs et leurs amis pouvaient se rencontrer sans soucis et discuter affaire sans être gêné par qui que ce soit.
Cela faisait longtemps que les frères Korren n'étaient pas venus à cet étage. Ils avaient dut de se faire oublier après un incident entre les Flots Noirs et la Voile Sanglante durant lequel ils avaient joués un rôle de premier plan. Mais cette fois, Logan allait faire oublier ce petit malentendu à une de ses plus vieilles connaissances : Krisjouel "Dent-de-diamant".

L'hobgobelins leur ouvrit la porte du bureau et les laissa entrer et arpenter le tapis mauve de mauvais goût. En face d'eux, un gobelin trônait sur une espèce de divan-trône, derrière une secrétaire en bois d'ébène. Tout dans la pièce et dans les habits du gobelins clamait le manque de goût et la richesse de leur propriétaire, jusqu'aux dés en mousse au dessus de la fenêtre.

Le gobelin leur sourit. Un sourire carnassier renforcé par le fais que toutes les dents avaient été taillées en pointe et incrustés de petits diamants qui, si on arrivait à soutenir leur éclat, formaient la phrase :

"Soit mangé par le requin, Krisjouel mange le requin"

La classe à la gobeline. Très peu pour Balthazar qui préférait placer son argent dans la pierre et les valeurs sûres, lui qui avait vécut toute sa vie dans la misère dans les bas-fonds de Rochenoire. Les déploiements de richesses lui brûlait les yeux et la vanité le faisait bailler. Le mage ne savait pas, par contre, si son frère avait la même retenue, lui qui semblait réellement apprécier porter des chaines d'or massives autour du cou et des bagues à chaque doigts. Balthazar lui aussi avait des bagues à chaque doigts, certes, mais c'était pour le travail. On n'enchante pas à partir de rien.

"Ah ! Les frères Korren ! J'attendais cette rencontre depuis si longtemps ! La dernière fois que nous nous sommes vu nous nous sommes partagés milles pièces d'or et avons laissés douze cadavres dans notre sillage ! J'espère que nous ferons mieux cette fois-ci !"

Krisjouel termina sa phrase en éclatant d'un rire cristallin et voguant sur les mers lointaines des Ultrasons. Logan le suivit avec son rire caverneux et bien trop grave. Balthazar n'avait pas envie de rire mais plutôt de couper les cordes vocales de quelqu'un.

Puis le gobelin se reprit, faisant mime d'essuyer une larme au coin de son œil. "Alors ? Vous venez parlé affaire j'espère ?"

Les frères ne répondirent rien et jetèrent juste quelque chose sur la table. Un diamant. Krisjouel le prit entre ses doigts et l'observa. On pouvait voir danser les chiffres dans ses yeux.

"Par les lois de la thermodynamique ! Où avez vous trouvez ça ?!

-Tu t'en fiche Kris'. Répondit Logan. Tout ce que tu as besoin de savoir c'est a combien tu peut me le racheter.

-Un diamant comme ça ? Je peux te le faire à...15 pièces d'or.

-Parfait ! J'ai un demi-kilo de diamants comme ça à faire disparaitre. Ca te dit ?

-Où est le piège ?

-Il n'y a pas de piège."

Le gobelin réflechit, son regard passant entre le diamant entre ses doigts et les nains.

"D'habitude j'aurais besoin de signaler ça à mes supérieurs. Mais comme je suis sympa et que tu as l'air pressé, que dirais tu que je te prenne le tout à, disons, Une centaine de pièces d'or ?

-Ahah ! Tu es drôle quand tu t'y met ! 200 pièces d'or.

-Ahah ! Tu es fou toi, Logan ! C'est pour ça que je t'adore ! 120 !"

Et ils bataillèrent encore de longues minutes sur les prix. Le rire entre les lèvres et la détermination dans le regard. Aucun n'était prêt à lâcher l'affaire jusqu'à ce que finalement...

"Ok Logan ! Je te prend le tout à 150 ! Mais je veux voir la marchandise avant demain-soir avant de payer !

-T'inquiète pas Krisjouel, tu pense sérieusement que je voudrais te flouer ?

-Oui.

-...Ca me fait de la peine ce que tu me dit. Mon frère ! Passe moi le sac !"

Mais au lieu d'un sac, ce fut un Hobgobelin qui traversa la porte et glissa jusqu'au bureau. La langue encore pendante, il essaya de relever et déclara :

"Boss, y'a un type qui veut vous voir."

Le videur retomba, les trois criminels se tournèrent vers là où se trouvait la porte et où une petite silhouette s'infiltrait, le regard fou et l'armure luisante.

Rongal Bélier ricana et chanta un couplet d'une petite chanson très connue chez les nains :

"Cours, cours petit voleurs,
Car d'un nain volé tu te dois d'avoir peur !"
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeLun 6 Oct - 20:46

Logan était dans le pétrin. Il avait toujours fait confiance à son armure de Thorium pour arrêter tout les coups. Il maniait suffisamment bien sa flamberge pour rester hors de porté même de trolls et frapper les endroits même les plus difficiles d'accès. Il lui suffisait d'habitude de reculer en rythme pour dominer le combat.
Il s'était fait avoir comme un bleu. Au début il avait cru pouvoir faire peur à ce vieux nain juste en prenant la posture (ce qui suffisait en général). Il s'en fallut de peu pour qu'il esquive la charge. Il essaya de revenir sur ses positions mais c'était déjà trop tard : on avait pénétré sa garde. Il manquait en permanence de perdre l'équilibre tant on le collait. Son adversaire était si proche de lui qu'il saisissait sa hache juste sous la lame afin de donner des séries rapides de coups de poings tranchant sans s'arrêter et, pour en rajouter une couche, ce qu'il avait cru au début être un métal de mauvaise qualité était en faite du mithril. Face à quelque chose comme ça, il pourrait avoir des vêtements en papier qu'on ne verrait pas la différence.
Il était en train de le coller dans un coin. Il était foutu. Il voyait son frère dans un coin tracer en urgence un portail. Il fallait qu'il tienne encore un peu et ils pourraient s'enfuir. Mais quelque chose n'allait pas...

...son frère s'était déjà emparé du sac enchanté.

Il avait déjà énergisé le cercle.

Logan en resta bouche bée : Balthazar, son frère, son compagnon de toujours, l’abandonnait à son sort ! Hélas, on a pas le temps d'être bouche bée en combat. Un dernier coup de hache vint ouvrir en deux son plastron. Son thorax fut défoncé et découpé. La lame de mithril coupa une artère et deux côtes brisées percèrent son poumon droit. Le sombrefer s'effondra sur le coup, dans un râle de douleur.
Rongal se retourna vers le second nain juste à temps pour être éblouit par l'éclair de la téléportation.
Quand il rouvrit les yeux, il n'y avait plus de mage. Le vieux nain grogna. Il avait dépassé le stade de la simple colère depuis longtemps. Là, il en était à la rage froide et calculatrice, à se demander comment il allait retrouver ce second voleur et où il allait pendre le cadavre. Mais d'abord, les affaires en cours...
Il revint vers Logan, toujours gravement blessé sur le sol, rampant vers la fenêtre dans un vain espoir de s'enfuir. Rongal passa au dessus du voleur et le retourna.

"Attendez ! Attendez ! -Cracha Logan avec un peu de son sang- Je ne sais pas ce que vous voulez mais s'il vous plait nous pouvons nous..."

Rongal ne répondit même pas non. Il se contenta de démembrer sa victime. A grand coup de hache. Encore et encore. De l'extérieur, les plus jeunes des Castagneurs venus arrêter l'incendie étaient tétanisés par les cris qui s'élevaient des flammes. Les vétérans, eux, avaient déjà entendu pire, après tout nous sommes à Baie-du-Butin, mais ça leur rappelait des souvenirs, mauvais comme bons.

Bien entendu, Rongal n'était pas encore devenu totalement fou et il avait bien épargné la tête de Logan, afin de ramasser la prime. Par contre avec le reste, il avait évacué le stress accumulé depuis le cambriolage. Maintenant, il allait pouvoir penser un peu plus clairement.
Tandis que les flammes finissaient d'emporter le bâtiment, il observa calmement le cercle de téléportation pour retrouver la rune directionnelle. Fort heureusement, c'était une rune commune que tout le monde connaissait.

C'était la rune de Hurlevent.

Il lança un dernier regard noir au cercle et s'en alla. Il fallait maintenant trouver un moyen d'éviter les flammes et les gardes. Comme au bon vieux temps.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeMar 14 Oct - 19:28

Rongal se félicitait intérieurement de ses qualités d'investigateurs. Il savait que sa cible était en fuite, cachée quelque part à Hurlevent, pensant pouvoir se dissimuler dans la masse. Il n'y avait pas trente milles coins où se cacher quand on est Sombrefer dans la capitale de l'humanité. Avant même de commencer, Rongal avait déjà limité ses recherches au quartier des nains, décidé à surveiller les différents groupes de Sombrefer qu'on pouvait y trouver.

Mauvais option, trop de sombrefer. Impossible de les surveiller tous.

Changement de stratégie. Rongal savait que Balthazar était encombré de plusieurs dizaines de kilos de métaux rares et de pierres précieuses. Pour un simple citoyen, il serait impossible de savoir a qui et quand un mage Sombrefer allait revendre l'équivalent de mille pièces d'or en vrai-argent, mais Rongal était loin d'être un citoyen ordinaire. Il avait un contact.

Moringthon.

Ce soir là, Rongal s'installa calmement au bar d'une petite auberge miteuse perdue dans une ruelle sombre de la Vieille ville. Il n'y avait pas beaucoup de monde, trois hommes jouaient aux cartes dans un coin avec leurs chopes de mauvaise bière, d'autres, des ouvriers où des clochards, discutaient où buvaient en silence. On pouvait entendre des prostitués travailler à l'étage du dessus. Miteux, c'est le mot.

"Que puis-je faire pour vous ?" Vint demander la serveuse au nain.

Cette serveuse n'était pas à sa place dans un tel trou à rat. Elle n'était pas spécialement maigre, pas trop grosse non plus. Ses cheveux châtain clair étaient maintenus en une queue de cheval qui lui retombait entre les deux homo-plates. Son visage en amande était plutôt jolie à regarder et ses deux grands yeux donnait un aspect innocent au tout. Ses pauvres haillons de serveuses ne cachaient pas, voir accentuaient, ses formes généreuses. Le vieux nain remarquait d'ailleurs, certains clients qui ne quittaient pas les yeux de cette jeune fille sans vraiment se demander ce qu'elle fichait là.

"Vrai : j'aim'rais t'nir l'causette avec l'patron d'coin.
-Rien d'autre ?
-On a d'z'affaires à faire.
-très bien, je vais l'en informer. Êtes vous surs que vous ne voulez pas une bière en attendant ?"
-Nan c'bon. Rongal regarda autour puis chuchota : j'sais qu'c'té vous l'patron ici."

Ce a quoi la serveuse rigola d'un petit rire mignon comme tout. Et se pencha pour chuchoter à l'oreil du vieux guerrier.

"Porte de derrière, dix minutes."

La voix était celle d'un homme.

La serveuse s'en alla et repartit à la reserve. Rongal sourit et quitta l'établissement sous les regards jaloux des clients.

C'était une des nombreuses mauvaises blagues de Moringthon.
Revenir en haut Aller en bas
Rongal

Rongal

Messages : 26

Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitimeJeu 23 Oct - 9:35

"Eh, merci pour l'info Moringthon

-Pas de quoi, je rajoute ça sur ton ardoise !"

Et la "serveuse" s'éloigna. Rongal aussi. Il savait désormais où aller, qui trouver et quoi faire. Cette histoire allait prendre fin très, très bientôt.

***

Quelques jours plus tard, la Sanssaint débuta. Balthazar s'était installé dans sa nouvelle maison du quartier nain, avec un nouveau nom : Wilfrid Kristof. Il n'avait jamais aimé être un Logan de toute façon et la tournure des événements lui avait permis de mettre en place son plan visant à abandonner son passé et vivre calmement une "retraite" bien mérité. Avoir abandonné son frère à sa mort ne lui pesait pas réellement sur la conscience. Jalousie et vieille rancœur du petit frère mage à qui on a préféré le grand frère épéiste. Epeiste qui ensuite l'entraina presque contre sa volonté dans une vie de vole et de rapine, même si les sommes gagnées taisaient très vite sa conscience et ses doutes.

Mais maintenant : c'était finit ! Assit dans un fauteuil ,seul meuble avec le lit à l'étage dans la maison,  avec le crépitement du feu de cheminée dans les oreilles, Wilfrid lisait tranquillement un livre de contes en attendant les enfants qui allaient venir déguisés quémander les friandises de la tradition. Elles étaient toutes prêtes, tout juste sortit de la cuisine, dans un bocal à côté de la porte. Wilfrid avait beau détester, au fond, tout le monde, il avait envers les enfants une tendresse naturelle. Peut-être toujours cette impression d'être né dans la mauvaise famille. L'idée lui vint qu'il n'avait peut être jamais quitté cette fameuse "crise de l'adolescence" qui semblait si chère à ces parents voulant expliquer le caractère insoutenable de leur fils après un certain âge.
Bon sang, plus il y réfléchissait moins cette hypothèse semblait farfelue.

Il fut interrompue dans sa méditation par trois coups à la porte. Le nain retira ses lunettes, posa son livre et se leva. Il se prépara mentalement à jouer le rôle de l'adulte légèrement effrayé par les déguisements des enfants, à saluer les parents qui les accompagnaient (si il n'y en avait pas, c'était grave. Surtout dans une ville comme Hurlevent) et à sortir les bonbons fait maison du bocal. Mais quand il ouvrit la porte, ce n'était pas des enfants qui l'attendait.

C'était un vieux nain taillé dans le roc, avec une hache de guerre dans sa main droite et une citrouille sur la tête. Il tendit avec son autre main ce qui ressemblait à un bol et déclara d'une voix caverneuse.

"Des bonbons ou une blague !"

Ce n'était pas un vase. C'était la tête coupée nette du trafiquant à qui il avait revendu les pierres précieuses. On avait scalpé la tête et creusé le crâne pour en faire une parodie sanglante de récipient à friandise. Le mage remonta les yeux vers le visage de son "invité surprise" et réussit à distinguer dans les deux trous son regard. Un regard de fou, emplit de haine.

C'était ce nain. Le nain qui avait tué son frère. Et il était juste devant lui.

***

Le mage fut plus résistant que prévu. Éclairs arcaniques, nova de glace...peut importe les noms des sortilèges mais le combat était rude et cela ne faisait qu'énerver de plus en plus le guerrier. Un autre que lui aurait été mit K.O depuis longtemps par ce déluge magique, mais Rongal avait depuis longtemps apprit quels sorts il devait éviter et lesquels il pouvait encaisser. Cependant, le chaos allait forcément finir par attirer la garde et il n'avait pas réellement envie de passer une nuit en cellule. Il fallait en finir, maintenant.
Une ouverture. Une simple ouverture, c'est tout ce dont avait besoin Rongal...
...son regard vint se poser sur les bonbons.

C'était ça.

Le vieux combattant recula jusqu'au pot à friandise, le givre qui s'était formé sur son armure et sa peau le ralentissant grandement mais pas encore au point de l'immobiliser. Il prit une grande poignée de sucrerie et attendit le bon moment.
Balthazar lança un nouvelle vague d'arcane d'une main, maintenant son bouclier de givre de l'autre et remontant doucement les escaliers.
Rongal lança la poignée de toute ses forces. Bonbons contre pure énergie, il savait déjà qui allait gagner...

...La magie du sucre bien sur !

Au contact des bonbons, la vague de pure énergie explosa. Ce qui devait être une attaque mono-directionelle devint une multi. Rongal planta sa hache dans le sol et s'accrocha. Le souffle emporta son casque de citrouille, c'était triste, mais elle força aussi le mage à changer de position pour se protéger, ce qui brisa son bouclier de givre. Ni une ni deux, Rongal chargea le Sombrefer, ne pouvant pas s'empêcher de sourire. Il le tenait. Sa perte fut d'avoir voulu économiser de l'argent en faisant lui même des bonbons à partir de la ressource la plus facile à obtenir pour un mage : la mana. Mais comment Rongal à put deviner que c'était des bonbons de mana me demanderez vous ?

...Taisez vous et lisez la fin de l'histoire bon sang !

Je vous jure, le publique de nos jours...

Ben tiens, vous avez gagné : vous n'aurez pas le droit à la sanglante description de ce que Rongal à fait à Balthazar et comment il lui a arraché la position du Havre-Sac contenant son or.

A la place, vous n'aurez que un Rongal satisfait, encore partiellement givré et taché de sang, marchant dans la rue, une maison en flamme derrière lui et une nouvelle tête qu'il rangea dans un sac en toile. Maintenant,il allait pouvoir pouvoir revenir à Forgefer, déposer son or à cette fichue banque, toucher la prime sur la tête des Frères Korren et retourner à l'Institut.

"Par les titans !" s''exclama-t-il. "Je n'ai pas posé mon congé !"

Et Rongal tomba à genou, criant "non !" à la Lune, inquiétant les passants à côté de lui.

Joyeuse Sanssaint !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Les aventures épiques de Rongal Bélier Empty
MessageSujet: Re: Les aventures épiques de Rongal Bélier   Les aventures épiques de Rongal Bélier Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Les aventures épiques de Rongal Bélier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Rongal Bélier [Admis]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Compagnie du Loup Gris :: La Façade :: Aventures-