Tonnerre sur les Tarides

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Peu de temps après le départ de Sylhein, un pli épais porté par une estafette arrivera à Astranaar, scellé et adressé au capitaine Abermalt. Le sceau brisé donnera à lire une carte annotée des Tarides, ainsi que plusieurs feuillets d'information relative à la carte - un petit mot d'introduction notamment :

Citation :: Voici donc une carte ainsi que les dernières informations dont je dispose concernant les activités de la Horde dans les Tarides, plus particulièrement la partie nord : la partie sud présente moins d'installations, et les nains de Bael Modan menacent déjà les positions de la Horde là-bas.

Concernant la situation des oasis et des tribus centaures, celles-ci sont actuellement sous la domination de la Horde, et gardent pour elle la frontière le long de la fracture, notamment face au Séjour de l'honneur.

De manière générale, les Tarides du nord constituent pour la Horde une région largement pacifiée, dont les menaces - centaures, hurans, harpies - ont été repoussées et circonscrites dans des zones reculées. Les patrouilles sont pour le moment encore assez réduites, mais cela changera.

Ps : concernant de l'équipement adapté, il y a certainement plus de fournitures disponibles dans les Serres-Rocheuses qu'en Orneval, aussi, ne vous inquiétez pas de cela pour le moment.

Citation :: La carte jointe

HRP:

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Katanja se félicita de l'ouverture de ce nouveau front, riche en promesses de batailles contre les man'ari, et dans un théâtre plus ouvert et dégagé. Par ailleurs, la Compagnie n'aurait sans doute pas à composer avec la frilosité des autochtones et pourrait donner libre cours à tous ses pouvoirs, sans risquer de piétiner quelque buisson sacré.

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Après avoir rencontré la Compagnie, la fraichement arrivée cadette des Summersong sera retournée vers sa monture, l'accrochant à un piquet planté dans le sol à une distance raisonnable du camp et lui laissant assez de corde pour brouter et boire seul pendant la nuit.

Ses quelques affaires pour le voyage furent déposées au pied de la tour, partant finalement à la recherche de Sharys.
Les retrouvailles furent douce, la prêtresse du vide se permettant davantage d’expression d'émotion en serrant sa jeune sœur dans ses bras. Très vite elle fit installer la Ranger avec elle, remplaçant la tente empruntée à la compagnie par une tenture violette aux coutures typiquement haut elfe, un peu plus grande pour abriter les deux Ren'doreï.
Elles passèrent la nuit à prolonger les retrouvailles et au matin Sharys sera venu présenter sa sœur à ceux qui ne l'avait pas vu arriver.

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Surprise du manque de réaction du Guet de Hurlenfer, Katanja jugea finalement plus prudent de rester sur place avec Amberina, aux côtés des Elfes.

Ashmaat, de son côté, fut très heureuse de revoir le Capitaine, ainsi que tous les nouveaux venus.
Bien qu'elle s'entrainât tous les jours, elle avait grand hâte de de purifier par le fer et la Lumière les ennemis désignés par la Compagnie.

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Visiblement heureuse de rencontrer un autre vétéran de l'armée de la Lumière comme elle, D'orena passa la majorité de son temps libre à discuter avec Vaarcun, échangeant des anecdotes quand elle ne devisait pas sur la décadence morale qu'elle avait pu constater parmi les races de ce nouveau monde.

Elle discuta aussi un peu avec l'elfe du Vide, intriguée par cette femme qui était une alliée qu'elle respectait car elle avait pris la même voie que la compagne de leur chef et ce que les vénérés naarus désignaient comme l'ennemi absolu, cherchant à savoir si elle représentait une menace dont il faudrait s'occuper à un moment ou un autre, ou juste une alliée dans cette guerre sans fin contre les Ténèbres

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Vaacrun passera une partie de son temps à entretenir et réparer l'exossature qui semblera avoir vu et subi un certain nombre de dégâts, réscents ou non.

Méthodique, et armé d'une sorte de clef à molette, le Sancteforge utilisera une combinaison de sorts de lumière et de réparations physiques pour améliorer l'état de l'appareil avec une minutie poussée.

Il sera néanmoins ouvert à la communication, répondant cordialement aux questions ou en posant d'autres durant ses réparations, bien qu'il apparaîtra parfois un peu élusif dans ses réponses si les questions le concernent directement. Il n'en sera pas moins sympathique pour autant et dispensera sans doutes une poignée de proverbes en adéquation avec la discussion.

Une fois ses travaux terminés, le draenei dispensera des annotations dans un petit carnet tout en continuant la conversation si elle n'est pas arrivée à son terme, et fera preuve d'une curiosité égale envers les compagnons ou les sentinelles en poste, quelles que soient les réactions à son égard.

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A son tour Xilla répondit avec sympathie et enthousiasme, discutant avec la Sancteforge. Si ses questions portaient sur son "choix" quand à sa proximité avec le vide, la Ranger ne savait réellement quoi répondre, ni développer réellement le sujet. Elle ne se souvenait pas de tout les évènements qui l'avaient mené à cela, mais se rappelait surtout avoir suivi sa famille, pour l'essentiel.
Venant à son secours, Sharys écarta les questions gênantes en répondant de façon évasives et concise, sans ajouter le moindre détail.

Alors que la prêtresse se refaisait lentement de nouvelle habitude au calme dans un coin du camp, fumant ses herbes et posant ses pensées dans son carnet à dessin, la cadette Summersong elle ne semblait pas pouvoir tenir en place.
Elle vint assister son ami Sancteforge, lui apportant des outils, ou de l'eau, semblant particulière fière de pouvoir aider le Draenei. Puis elle s'affaira à s'occuper des deux animaux étranges qu'elle avait ramené avec elle ; Pookie le marsul et En'lathiel le coursier.
Et quand elle eut fini, elle proposa son aide aux Sentinelles, pour chasser, guetter ou patrouiller...

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Le Camp de base de l'expédition de Guet-du-Nord, sommairement appelé 'le camp' par ses occupants, n'était guère impressionnant : de part et d'autre d'une vague allée centrale, de grandes tentes et quelques rares cabanes se dressaient, rudimentaires et peu engageantes. L'une des tentes avait été réservée pour la compagnie, visiblement arrangée pour pouvoir accueillir des draenei dans la mesure où elle dépassait en hauteur les autres édifices. L'intérieur, lui, s'il n'était pas fastueux, était bien plus agréable que l'extérieur : la toile était épaisse, soutenue par de solides poutres, et un plancher grossier avait été posé sur le sol. De toute évidence, malgré un manque de moyen, les occupants du camp avaient améliorés leurs conditions comme ils le pouvaient.

Au matin, les membres de la compagnie purent faire le tour du camp, guidés par Sylhein - pour ce qu'il y avait à voir : le seul édifice construit en pierre servait de salle commune et de cantine. Dans la roche, quelques nains avaient creusé des habitations troglodytes, qu'eux seuls semblaient apprécier. Tout en marchant, Sylhein glissa quelques mots sur l'établissement du camp.

'A la suite du Cataclysme, Theramore a lancé un assaut vers l'est avec le soutien de l'Alliance, dans le but de faire une jonction avec les kaldorei - et couper Kalimdor en deux. Dans les Serres, ils ont envoyé pas mal de nains.
Tout n'a pas vraiment marché comme prévu, et tout s'est définitevement effondré avec le bombardement de Theramore : les troupes ici, comme au Séjour de l'Honneur, se sont retrouvées privées de la majeure partie de leur soutien, et ont été quelques peu... oubliées.'

De fait, le tabard arboré par les soldats qui patrouillent semble avoir connu des jours meilleurs : le blanc n'est plus immaculé comme il a dû l'être autrefois, et l'ancre sans doute autrefois dorée est terne, la couleur passée. Armes et armures sont quant à elle en bon état, quoique légèrement disparates parfois, affichant des réparations de fortune sur certains soldats.

En dehors de ceux-ci, la population du camp est assez diverse : des humains et des nains, bien sûr, mais aussi quelques kaldorei, deux ou trois gnomes occupé à bidouiller des restes de machine, et un draenei accompagné d'un sombrefer, l'un et l'autre visiblement des chamans, qui vous croisent tandis qu'ils se dirigent vers la mine sans vous accorder plus qu'un regard, absorbés dans une discussion animée.

'La situation de ce camp est idéale, poursuit Sylhein. Même si la Horde est solidement implantée autour de nous, elle n'a pas les moyens de prendre cet endroit - pas sans mobiliser des moyens importants, qu'elle emploie ailleurs. Et si au sol, les dangers ne manquent pas, les airs nous sont ouverts, et avec eux, un accès rapide et discret aux Tarides.'

Dans l'auberge, des odeurs de nourriture et des rumeurs de conversation accueilleront la compagnie : l'atmosphère était détendue, conviviale, les habitants du camp prenant leur petit déjeuner autour de longues tables tout en échangeant les dernières nouvelles. Après le repas, Sylhein prit congé de la compagnie, les laissant s'installer convenablement, faire connaissance avec les uns et les autres, et se préparer pour la suite : pour ceux qui le souhaitaient, une kaldorei du nom de Kaluna Volchant s'occupait des hippogriffe et autres gryphons, et en cas de besoin, ils pouvaient s'adresser au commandant Valen ou à ses officiers.

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Ashmaat repris très tôt ses exercices au matin, même s'il était visible qu'elle ne forçait pas, sans doute encore contusionnée par les combats dans la mine.

Ensuite, elle alla engloutir un solide et copieux "petit" déjeuner à la cantine, sourde aux remarques du genre "celle là, vaut mieux l'avoir en peinture qu'en pension !". Entre deux bouchées, elle manifesta son enthousiasme de se rendre utile en combattant pour la Compagnie, après l'inaction des derniers mois.

HRP:

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La jeune Summersong suivit la visité guidée avec intérêt, alors que le Marsul lui se dispensait de cette découverte qu'il avait de toute façon fait lui même pendant toute la nuit, mettant son museau un peu partout et prenant ses repères tout seul.

Elle vint ensuite voir les Hippogriffes et les Griffons, familière des assauts volant, ayant elle même chevauché les Dragons-faucons de Quel'thalas. Si elle le pouvait, elle aura aider les soigneurs des bêtes à faire leurs tâches habituelles, puis à aider aux patrouilles si nécessaire.

Lorsque vint le moment de prendre son repas, elle ne retrouva pas les lieux, venant vers son ami Vaacrun pour la guider, visiblement désorientée. Mais une fois devant un bon repas, elle n’était pas avares en bavardages contrairement à sa sœur.
Cette dernière d'ailleurs lui fit parvenir un message, la remerciant pour le cheval qui lui permettrait de rentrer à Astranaar consolider les renforts déja présent, pendant qu'elle se rendait utile au prêts du Capitaine.

HRP:

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De son côté la paladine semblait s'épanouir dans ce camp qui lui rappelait ces campagnes militaires passées, refusant tout ce qu'on lui proposait et qui lui semblait être un luxe inutile. Elle avait vécu dans des conditions précaires depuis tellement d'années que le confort était devenu une gêne plus qu'autre chose.

Dans la journée, pendant que sa soeur s'entrainait, elle faisait le tour du camp, proposant ses soins à celles et ceux qui en avait besoin, prêchant en même temps la bonne parole des naarus et de la Lumière. Ses soins allaient de simples touchers pour résorber les commotions à des pressions chaudes et douces plus prolongées pour ceux qui auraient subi des blessures profondes lors des combats dans la mine, puisant sans ménagement dans ses capacités pour soigner un maximum de personnes, sachant qu'aucun assaut n'était planifié avant quelques jours.

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Tandis qu'une certaine routine s'installait dans le camp, entre entraînements aux vols, participation aux tâches quotidiennes et repas réguliers, les préparatifs pour une première attaque se poursuivaient... principalement ailleurs. Jusqu'à ce que Sylhein fasse part des dernières informations qu'elle avait recueillies aux membres de la compagnie.

L'orc qui commandait la défense des Tarides le long de la Fracture, un certain Grelgosh Grondevoix, effectuait actuellement une tournée d'inspection des différentes positions défensives et postes d'observations sur la frontière - ce qui offrait une occasion idéale pour l'éliminer, et ainsi désorganiser les défenses des Tarides.

L'endroit retenu pour l'attaque était un poste de guet situé sur ce qui avait autrefois été la route reliant la Croisée aux Serres-Rocheuses, entre l'oasis des Bassins oubliées et celle des Lamentations, dans lequel Grelgosh devrait passer la nuit le lendemain. L'endroit abritait actuellement une faible garnison, et servait surtout à coordonner l'action des centaures aux alentours. Ainsi, même avec l'escorte de Grelgosh, les forces de la Horde ne seraient guère importantes.

Par ailleurs, pour optimiser les chances de réussite et pour brouiller les pistes suite à l'opération, Sylhein présenta non sans fierté une série d'explosifs légers frappés du sigle de la Horde : ceux-ci avaient été dérobés à Orgrimmar même, et leur présence sur les lieux de l'attaque contribuerait, elle l'espérait, à envoyer la Horde sur de fausses pistes quant aux instigateurs de celle-ci.

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Ashmaat avait bon moral. Elle se plaisait dans ce camp hétéroclyte, où la nourriture était abondante et où l'on se préparait au combat. Bien que l'ordre règnat, la discipline semblait assez lâche ; sans doute était-ce dû à la présence de nombreuses races et cultures différentes.

Par ailleurs, sa soeur faisait quelques progrès en vol animal. Lorsque celle-ci volait, ou voletait, elle lui faisait de grands signes d'encouragement depuis la terre ferme.

La mission à venir semblait tout à fait dans les cordes de la Compagnie, et il lui tardait de voir ces fameux "sangtaures", mi-humain, mi-bête, mi-talbuk et mi-on ne sait quoi !
Bien que peu encline à manier des matières explosives, elle se réjouit de l'enthousiasme de la Cheffe longues-oreilles.

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Au camp de base dans les Serres Rocheuses, ce fut sous les yeux surpris d'une escouades de soldats que le groupe se matéralisant, accompagné de quatre des réprouvés infestés de plantes et d'un tauren évanoui. Heureusement, la magie qui animait les plantes ne persista pas hors ou aussi loin de l'oasis, et les réprouvés s'effondrèrent aussitôt sur le sol, et les végétaux qui infestaient leur carcasses reprirent une attitude plus habituelle pour des plantes. Le tauren, lui, ne présentait de toute évidence aucun danger, inconscient et à moitié porté par D'orena, aussi les soldats se remirent rapidement de leur étonnement et entreprirent d'aider le groupe.

Le tauren fut aussitôt emmené dans l'une des habitations sommaires que les nains avaient creusés dans la roche, à flanc de montagne, laquelle fut prestement convertie en une cellule efficace; l'infirmier du camp vint l'examiner, mais ne trouva rien à ajouter aux soins que lui avait prodigué D'orena dans les cavernes : grâce à leur action, l'organisme du tauren purgerait le poison avec le temps, et il n'était pas spécialement nécessaire d'accélérer l'opération.

Les cadavres des réprouvés furent transportés à l'écart avec des précautions particulières. Un examen attentif révélera que les plantes qui infestaient les corps - lesquelles s'étaient rapidement flétries - étaient visiblement des espèces azerothiennes, quoique ayant été d'une vigueur surprennante. Elles étaient, sans réelle surprise, saturée d'azérite, dont l'énergie était à présent épuisée. L'azérite avait, grâce aux végétaux sans doute, imbibé le corps même des réprouvés, et les tissus à moitié décomposés semblaient avoir servi de terreau pour les plantes qui avaient infesté les carcasses.

Une fois cet examen effectué, un conciliabule à propos de ce qu'il convenait de faire de ces créature fut tenu. Le commandant Valen était d'avis de les brûler pour éviter tout risque d'infection et de réanimation; Sylhein cependant aurait préféré qu'au moins un des cadavres soit conservé afin que des druides puissent l'examiner, si tant est qu'un confinement efficace du corps était possible. Ce qui se passait dans les cavernes des Lamentations était pour le moins inquiétant, et la kaldorei comptait en informer le cercle cénarien le plus rapidement possible.

Sur ces considérations, et après quelques soins, un brin de toilette, et un bon repas, chacun allant prendre un peu de repos. Le lendemain, Sylhein alla interroger le tauren - brièvement, car celui-ci était encore faible. Celui-ci expliqua que le cadavre qui avait été trouvé dans les cavernes était celui de son frère. Ils s'étaient tous les deux rendus dans l'oasis, car des rumeurs récentes parlaient de la disparition des centaures de l'endroit, et de choses étranges aperçues ou ressenties. Une fois arrivés sur place, ils s'étaient rendus compte qu'une expédition réprouvée les avait devancés : une patrouille les avait attaqués, et ils avaient été séparés. La suite n'était pas un mystère : l'un des deux avait été tué par la sombre ranger, l'autre avait tenté de venger cette mort...

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D'Orena participa activement aux briefing, se proposant avec peut-être un peu trop d'entrain de purifier les cadavre des orcs, mais également ce qu'il pouvait se trouver dans les Cavernes.

Elle s’arrangea aussi pour participer à l'interrogatoire du Tauren, plus pour essayer de récupérer des informations sur leurs ennemis que pour voir s'il se remettait.

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Dès qu'elle vit les cadavres infectés par les plantes, Thenna se précipita vers le groupe afin de s'assurer la mise en quarantaine des corps. Parmi les questions qu'elle posa précipitamment, les plus importantes étaient : "Est-ce que vous avez respiré des spores ?! Est-ce que vous avez vu ce qui contrôlait ces zombies ?!" Après cela, elle demanda à ce que les corps soient placés à l'abri du vent et que tous ceux qui s'en approchaient couvrent leurs voies respiratoires d'un masque.

Si on l'interrogeait sur ses inquiétudes, elle expliquera que le seul cas semblable de "phytozombification", la nécromancie par les plantes, qu'elle avait connu était celui des botanis, un peuple végétal qui œuvrait à transformer l'ancienne Draenor en jungle mortelle. L'une de leurs tactiques était d'infecter les autres races avec des spores, qui leur permettaient de les contrôler mentalement et de transformer leurs corps en engrais.

Le Kirin tor -et son cousin pour ce que ça valait- avait déjà eu à les affronter sur leur propre terrain et cela n'avait clairement pas été une expérience recommandable. A tel point en fait que les créatures avaient failli réussir à s'immiscer dans Hurlevent par un portail que les mages tentaient de stabiliser sur place. Une histoire particulièrement calamiteuse, de son avis.

La mage n'aurait pu expliquer comment les botanis s'étaient retrouvés dans les Tarides -sans doute une souche importée par un mage imprudent- mais savait que leur présence était préoccupante. Surtout s'ils trouvaient moyen de rallier la forêt folle plus au sud. Elle fut donc évidemment de l'avis de brûler urgemment les corps pour éviter toute contamination. Quant aux druides... La seule chose qu'ils tireraient d'une communion avec cette espèce, c'était selon elle de lui ouvrir un chemin vers le Rêve d’Émeraude. Chose dont elle ne voulait pas imaginer les conséquences.

Abermalt quant à lui, se pencha plutôt sur le sort du prisonnier tauren. Il écouta son histoire avant de lui présenter la tête de la forestière : "Nous vous avons sauvé la vie, et votre frère a été vengé. Maintenant dites nous ce que vous savez des intentions de la créature dans la caverne et des réprouvés dans la savane."

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Ashmaat chassa ses courbatures et contusions en reprenant son entrainement au petit matin.

Ensuite, après un solide petit déjeuner, elle se mêla au groupe qui s'occupait du Tauren. Elle désirait connaître deux choses en priorité : quand est-ce qu'on verrait des centaures, et aussi par quel mystère une sorte de mannequin humano-plantiforme parlait des rudiments de draeneï.

Par ailleurs, elle abonda dans le sens de sa soeur : les cadavres man'ari, et bizarres et dangereux comme ceux-ci, devaient être impérativement brûlés sans tarder. Leur simple présence risquait de corrompre les vivants et la nature.

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Sylhein finit par se rendre aux arguments de Thenna et aux inquiétudes du commandant local, et les corps furent rapidement incinérés de manière à éviter tout risque de contamination. Concernant les questions de la mage, nul membre du groupe n'avait remarqué une présence particulière de spores dans les cavernes - autour de l'oasis, c'était impossible de le dire. Par ailleurs, personne n'avait eu de difficultés particulières à respirer dans les cavernes, d'irritations des voies respiratoires, etc, que ce soit là-bas à l'oasis, ou depuis leur retour au camp. Et comme le temps passait, personne ne releva de douleurs ou de troubles particuliers qui auraient pu indiquer une infection.

Concernant la créature au sein de la caverne, celle qui de toute évidence contrôlait les zombis, la description qui en sera faite par les membres du groupe correspondra également à celle d'un botani - une créature bipède assez grande, à l'apparence végétale. Comme Thenna en disait plus sur leur espèce et leurs origines, Sylhein indiqua qu'elle pourrait sans doute obtenir des informations supplémentaires d'ici quelques jours, concernant leur arriver en Azeroth. Pour les druides, la kaldorei soutenait toujours qu'il fallait prévenir le Cercle Cénarien, avec toutes les informations recueillies - notamment ce que le botani avait lancé aux deux draenei : l'organisation n'était pas novice en matière de menaces étranges, et saurait agir avec prudence.

Le tauren était toujours convalescent et affaibli, ce qui rendait les conversations brèves, sans compter que la maîtrise du commun du tauren était peu avancée. Néanmoins, il remercia tant D'orena pour les soins qu'elle lui avait prodiguer dans les cavernes, qu'Abermalt pour avoir vengé son frère - des larmes débordèrent rapidement de ses yeux à cette occasion. Néanmoins, concernant l'infestation botani, il n'avait guère d'informations à donner dans la mesure où lui et son frère étaient eux-mêmes venus pour enquêter, et qu'ils avaient été rapidement interrompus. A la première question d'Ashmaat, il indiqua qu'à son avis, tous les centaures qui n'avaient pas fuit l'oasis à temps étaient morts; quant à la seconde, il haussa ses épaules massives - il n'en savait rien. Concernant les manoeuvres des réprouvés dans les Tarides, enfin, il devait lui-même y réfléchir.

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D'orena aura par ailleurs rajouté qu'elle aura vu des lianes attraper les non-morts et les ramener vers le lac à chaque fois que le groupe s'en défaisait.

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Quelques nuits après la dernière conversation avec le tauren, et comme celui-ci semblait à présent avoir suffisamment récupéré, il fut 'libéré' : les yeux bandés par mesure de sûreté, mais autrement libre de ses mouvements, Olerk fut sorti de sa cellule et conduit hors du camp, guidé par Sylhein et les membres de la compagnie qui souhaitaient l'accompagner. Profitant du couvert de la nuit pour éviter un maximum de rencontres désagréables, le tauren et son escorte gagnèrent rapidement les hauteurs qui séparaient les Serres de Mulgore, empruntant des sentiers étroits plus ou moins dissimulés. Une fois arrivé sur une crête, comme les lueurs des Pitons-du-Tonerre pouvaient être aperçus, Olerk fut définitivement libéré, et après quelques vagues paroles, il se mit en route vers son peuple.

Une fois revenus au camp et devant un repas bienvenue, Sylhein indiqua la prochaine cible qu'elle avait choisie : les renseignements émanant des Tarides étaient toujours vagues et peu utiles, aussi souhaitait-elle aller en chercher directement sur l'un des lieux de recherche connu des réprouvés, l'endroit dénommé 'la Boucherie'. Ce complexe était semblait-il moins fortement défendu que d'autres plus au nord, et comme son nom l'indiquait, il s'agissait d'un endroit où les réprouvés rafistolait leurs abominations ainsi que leurs soldats les plus durement touchés, et certaines rumeurs indiquaient qu'on y menait également des expériences sur les non-morts. Un endroit qui recélait sans doute des informations.

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Ashmaat se porta volontaire pour accompagner le Tauren, avec le secret espour d'apercevoir ces fameux Centaures.
Revenue au camp, elle écouta avec attention les projets de Sylhein, hochant parfois la tête en regardant sa soeur, sans doute bien décidées à purifier cette "Boucherie".

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Comme le groupe s'était téléporté hors de la Boucherie, chacun avait pu voir à l'extérieur les combats entre des soldats de la Horde, et les centaures qui avaient de toute évidence envahi le camp. Au momement au Thenna terminait son incantation, l'un des centaures avait pénétré au galop dans l'atelier pour fondre sur le groupe - mais heureusement, celui-ci s'était évanouit avant que le centaure ne les atteigne, avant même qu'il n'entre dans la zone d'influence du sort. Heureusement pour la plupart, malheureusement peut-être pour Ashmaat, qui aurait peut-être apprécié un souvenir...

Après quelques jours de spéculations, Sylhein avait pu apporter une explication à l'événement. L'attaque sur l'avant-poste et l'assassinat du commandant orc avait semble-t-il servi de déclencheur à une révolte de la part des centaures, révolte qui grondait depuis un certain temps, et qui avait été nourrie tant par les agissements des réprouvés que par le développement des botanis dans les Lamentations. Plusieurs tribus s'étaient rassemblées dans l'oasis nord, et avaient attaqué le camp réprouvé, conjurant un orage pour soutenir leur avance.

Ceux-ci n'avaient pas totalement été pris par surprise, mais les réprouvés tenaient à garder de nombreuses choses secrètes : ainsi, ils avaient d'abord évacués de nombreuses expérimentations de la Boucherie avant que d'autres troupes de la Horde n'y pénètrent - le convoi que le groupe avait vu partir devait être le dernier, et les réprouvés dans la tour avaient sans doute pour mission de s'occuper des archives qui n'avaient pas pu encore être emportées. Quant au savant resté derrière et l'abomination sur laquelle il travaillait, sans doute s'agissait-il d'un original qui n'avait pas voulu partir, ou alors il pensait que sa créature serait prête lorsque les centaures arriveraient - ce qui en un sens n'était pas totalement inexact.

Cependant, les documents qui avaient pu être récupérés dans la tour n'étaient pas d'une importance capitale, ce qui expliquait qu'ils aient été laissés derrière : quelques rapports quotidiens sur les activités de la Boucherie, des listes de 'pièces détachées' envoyées à Sombrivage, etc. Ici et là mention était faite d'échantillons botanis, mais sans jamais entrer dans les détails.

Cependant, quelques uns des documents étaient rédigés en shalassien, et d'autres en bas-parlé faisaient mention d'envoi d'échantillons botanis à Suramar via portail. Apparemment, les réprouvés bénéficiaient de l'aide des shal'dorei pour certaines recherches, concernant sans doute la manipulation magique des végétaux touchés par les botanis, voire des échantillons botanis directement. Cependant, il n'était fait mention ni du lieu où avait lieu les envois, ni de l'endroit à Suramar où étaient menée les expérimentations.

Néanmoins, il s'agissait d'informations importantes qui ouvraient des pistes prometteuses : Sylhein demanda aussitôt à Thenna et aux soeurs draenei si elles ne connaissaient pas des shal'dorei qui auraient conservés une certaine neutralité, et dont il sera possible d'obtenir des informations - certains des elfes de Suramar avaient sûrement dû rejoindre le Kirin Tor à Dalaran, et d'autres avaient sans doute combattus la Légion Ardente sur Argus après avoir libéré leur cité de la domination démoniaque.

Concernant les parchemins que Thenna avait récupérés, du même type que celui dont le réprouvé s'était servi dans la tour, une étude plus approfondie lui apprendra que ceux-ci servaient de réceptacle aux forces 'vitales' de créatures, qui avaient été drainées pour être inscrites sur le parchemin, lequel servait donc à invoquer une ombre de la victime. Sans les utiliser, et peut-être même en les utilisant, il était impossible de dire quelles créatures avaient servies...

Messages : 741 Feuille de personnage Âge:

Lorsque la horde hurlante des créatures furieuses et quadrupèdes débarqua dans la tour, Ashmaat n'eut pas le temps de réaliser qu'il s'agissait des fameux Centaures. En effet, celui qui réfléchit en combattant ne survit que rarement.

De retour dans la quiétude du camp, elle se consola de cette rencontre manquée en avalant un solide "souper", pour reprendre l'expression aristocratique de la capitale humaine. Par ailleurs, nul doute que Sylhein avait vu juste et qu'il faudrait d'ici peu contrer à nouveau les sombres agissement des man'ari dans la région.
Dans ce but, elle alla s'entretenir avec sa soeur des meilleurs tactiques à mettre en oeuvre pour combattre les Réprouvés et utiliser au mieux les effets de la Lumière.

Messages : 1346 Feuille de personnage Âge: Cinquantaine

Les hypothèses de Sylhein quant au déroulé des événements avaient du sens pour Thenna et son oncle -qui se félicitait de voir encore une fois la Horde en proie aux luttes intestines- mais elles soulevaient d'autres questions : les expériences tirées de la Boucherie avaient certainement été relocalisées. Restait à savoir où, dans le cas où le groupe tenterait de se mettre à leur recherche.

En relisant la carte des Tarides, Abermalt suggéra plusieurs points : la Videfange et ses alentours étaient désignées comme le plus sûr des lieux de recherches de la Horde. Si les expériences devaient être sécurisées, c'est là qu'elles se trouveraient. Si les réprouvés allaient jusqu'à faire quitter la région à leurs créations, alors les points de passage qu'étaient la Ferme de Grol'dom ou même Cabestan seraient à envisager.

Pour ce qui était de la piste des sacrenuits, Thenna ne connaissait personnellement aucun de ses représentants, mais savait qu'effectivement certains avaient lié contact avec le Kirin tor. Elle ne savait pas s'il suffirait de consulter un sacrenuit avec un semblant de neutralité pour obtenir des renseignements sur des sujets sensibles de la Horde, mais elle pouvait toujours jeter un oeil. Elle était redevenue étudiante, techniquement, elle pouvait certainement demander la consultation de recherches sur les botanis sous le prétexte de ses propres études. Cela impliquerait simplement de s'absenter quelques temps. Et puis... Sur place elle aurait tout le matériel nécessaire pour étudier les parchemins ensorcelés.

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Aura devisé avec sa soeur des similitudes des Réprouvés avec la Légion, que ce soit pour leur sensibilité à la Lumière ou leur absence supposée de peur. Il paraitre même que les deux étaient plus ou moins liés et que la Légion aurait commandé des Réprouvés à un époque.

De ce fait, employer les mêmes tactiques que celles qui avaient fait leurs preuves durant leur traque de la Légion semblait appropriée: frappes sauvages et utilisation de la Lumière sans la moindre retenue.