Compagnie du Loup Gris
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 Les sons de la Pandarie

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Abermalt

Abermalt

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeMar 10 Nov - 16:40

Après les déboires dans Krasarang et une nuit de repos, Abermalt, Houd, Rattatast et Spinoix se rendirent rapidement à Micolline pour communiquer la nouvelle que leur base d'opération n'était plus sûre et qu'il devait donc l'évacuer rapidement.

Ils furent alors accueillis par Ermeline qui, à l'opposé, avait de bonnes nouvelles à leur annoncer :


"_Ha vous tombez bien, oh et vous avez ramené le cinquième instrument, félicitations ! Je viens d'apprendre que la montgolfière pour nos petits amis de la brocante était en route et qu'ils étaient en train de préparer leurs aff... Enfin, eux-mêmes. Ça sera le vide-grenier le plus bizarre de toute l'Histoire, si vous voulez mon avis.
_D'accord, mais... commença Abermalt.
_Aussi, Huisaile est encore dans ses soies, et je ne pensais pas qu'il pouvait en baver autant. Ce serait vraiment dégoutant si ce n'était pas si joli. Mais il est pas encore prêt de former sa chrysalide, donc à moins que vous rameniez une essence de aqir avec vous...
_Oui, on a ça, dit Houd en lui confiant celle qu'il avait récupérée sur le monstre de la jungle. Maintenant si tu peux...
_Formidable ! Les filles ne sont pas avec vous ? Je pensais organiser une surprise pour nos amis mortels, mais j'aurais besoin de prendre des mesures avant ça.
_Haa ! Arrête de parler, on a pas le temps ! tempêta l’Écureuil à ses pieds. Les aqir savent où on est et il faut qu'on dégage d'ici avant qu'ils viennent nous chercher !
_On aurait sûrement du commencer par là." dit la Renarde après un temps de silence.

Une fois la situation clarifiée, les dieux sauvages et le capitaine mirent en place la logistique de l'évacuation. La priorité étant de réunir les instruments, Ermeline leur confia les différentes localisations de ces derniers :
Les tambours étaient évidemment dans le grenier, avec les autres shen.
La guitare était toujours entre les mains d'Hermez, qui était normalement en pleine patrouille, du côté de la muraille, à l'ouest.
Les cymbales avaient été confiées à Larairah, qui s'était trouvé une garenne au nord, dans laquelle il se faisait certainement entretenir par un culte de virmens. Si Houd trouvait le Lièvre en premier, ce dernier pourrait faire passer le mot plus rapidement à leurs alliés.
Enfin, la guimbarde était avec Mélissé et la Renarde pourrait donc la récupérer en même temps qu'elle lui porterait l'essence de aqir.
Rattatast et Spinoix devaient se rendre au point d'évacuation défini par Houd, afin d'y préparer une forme de protection dans laquelle placer les instruments à mesure qu'ils arriveraient.
Et Abermalt serait quant à lui chargé de réunir les affaires de la Compagnie, puis de les acheminer vers le point de rendez vous, mais aussi de s'assurer que sa troupe puisse les rejoindre.

Idéalement, l'évacuation n'aurait du prendre que quelques heures et tout ce petit monde aurait du être en sécurité à la fin de la journée. Malheureusement, une suite de contrariétés vint ralentir le processus :

Larairah, dont le rôle de messager était pourtant essentiel, eut bien de la peine à quitter ses ouailles aux longues oreilles, puisque sa présence avait attiré toujours plus de suivants dans le terrier où il se prélassait. Les tambours, qui s'étaient attachés à leurs camarades, refusaient de partir avant que ceux-ci aient pu reprendre leurs voyages et il fallut donc attendre que leur transport arrive pour qu'ils puissent se faire leurs adieux. Hermez était restée introuvable pendant des heures et ses camarades en vinrent à craindre le pire. Il s'avéra finalement qu'elle s'était éloignée de son lieu de patrouille habituel, attirée par ce qu'elle pensait être un ennemi invisible qui rôdait dans le ciel de la Vallée. Même la brave Chauncey s'était échappée de Micolline, et avait été retrouvée sur une colline voisine, bêlant contre le ciel.


***


Ce n'est donc que tardivement qu'instruments et dieux sauvages furent tous réunis. Le lieu de rendez vous se trouvait dans de grands pâturages fouettés par les vents et éloignés de toute habitation, afin que les populations locales soient épargnées par une potentielle attaque. C'était aussi l'un des endroits où Houd avait placé des sceaux de protection contre le Vide, de sorte que l'influence de celui-ci et les capacités d'invocation de ses serviteurs, se trouvent diminuées. Rattatast, usant de sa graine magique et de ses pouvoirs sur la végétation, y avait alors produit un bosquet de ronces épaisses qui devait recevoir les objets à protéger.

Mélissé était arrivée la première, puisqu'elle avait décidé qu'il serait plus simple que Huisaile commence sa chrysalide sur place. Toutefois, la chenille ne pouvait être déplacée durant la formation de son cocon, alors, en attendant que leurs camarades les rejoignent finalement, elle fut placée au centre du bosquet de ronces. Abermalt arriva peu après, en compagnie de Chauncey qui portait dans des sacoches bien remplies les affaires de la Compagnie, notamment la garde-robe de Yerisha et un tonneau de bière de Micolline. La guimbarde et les cymbales furent ensuite à leur tour placées sous la protection des épines, mais Hermez et Houd conservèrent respectivement la guitare et le tovshuur. Les tambours arrivèrent alors bon dernier.

Dans les heures qui s'étaient écoulées, Huisaile avait eu le temps de former sa chrysalide qui prenait la forme d'un cocon de cristal aux couleurs chatoyantes, tout de pourpres et de bleus qui évoquaient les énergies arcaniques. Déclarant qu'il était temps de quitter les lieux, Houd leva la patte, pour frapper le sol comme il le faisait habituellement pour son pouvoir de voyage par la terre.

Toutefois, alors qu'il esquissait le geste, la brise vint secouer sa fourrure et il fut interrompue par une lame écarlate qui jaillit en travers de son ventre. La lame s'extirpa tout aussi rapidement et le dieu sauvage bascula au sol, la plaie béante tâchant l'herbe d'une mare aux reflets carmins. Ses camarades n'avaient pas eu le temps de réagir, c'était comme si le vent s'était soudainement incarné pour frapper, avant de se disperser à nouveau.

A la recherche de l'assaillant, les dieux sauvages ne virent dans le ciel qu'un tourbillon de feuilles aux couleurs automnales se rassembler pour former l'armure d'une créature désincarnée :


Les sons de la Pandarie - Page 3 Phirex13
Phirexx, l'assassin des vents aqir

Dans le même temps, un vacarme de bourdonnements se fit entendre depuis le nord, alors qu'un essaim noircissait le ciel en vrombissant à leur rencontre.

Mélissé s'était précipitée au chevet de la Taupe, usant de ses pouvoirs guérisseurs pour le maintenir en vie. Les autres dieux sauvages s'étaient alors rapprochés les uns des autres, montrant les dents à la nuée mantide.


"_Est-ce qu'il va s'en remettre ? demanda Ermeline. On est vraiment pressés maintenant.
_Il a perdu connaissance, lui répondit Mélissé, l'air catastrophé.
_On est fait comme des rats, cracha la Renarde, ignorant les rongeurs qui s'offusquaient à côté d'elle.
_Il faut qu'on tienne la ligne en attendant qu'il se réveille, dit alors Abermalt. Vous êtes des dieux et ce sont des insectes, ça devrait être simple, non ?!
_C'est un peu plus compliqué que ça, indiqua le Lièvre. Mais bel effort d'encouragement.


L'essaim mantide approchant leur position, il révéla à sa tête Maw'skitt accompagné de ce qui semblaient être des lieutenants aqir d'un genre particulier.


Les sons de la Pandarie - Page 3 Mawkit11
Maw'skitt, le Buveur de Sang
Les sons de la Pandarie - Page 3 Skadra10Les sons de la Pandarie - Page 3 Prim_a10
Skadra, le Maître Lames et Prim'Ah'ti, l'Usurpatrice

Se tenant à une distance qui leur épargnerait des assauts de leurs adversaires, l'insecte meneur prit la parole :

"Trop longtemps vous avez lutté et vous vous êtes débattus. Mais vos efforts ne vous ont amené qu'à votre inéluctable défaite, en ce jour ! Il n'y a plus d'échappatoire ! Votre fin est écrite ! Rendez nous la traîtresse et son suivant maintenant, et vos morts seront rapides !"

Après cette déclaration, il y eut un temps de silence pendant lequel les dieux sauvages échangèrent des regards incertains.

"_Quelqu'un a bien un plan de secours, non ? questionna Hermez.
_Oui, moi, annonça la Reine des Abeilles avant de s'élever dans les airs, à hauteur de son ennemi. Maw'skitt ! Tu penses nous avoir vaincus, mais c'est toi qui nous a apporté la victoire. Il suffit qu'un seul de tes lieutenants, un seul, meurt ici de nos mains et Huisaile pourra terminer sa renaissance. Alors c'en sera fini de toi et ton armée !"

Invoquant son propre essaim d'abeilles à sa suite, ainsi qu'une arme aux allures de vouge de chitine affublé d'ailes de libellule, Mélissé tint sa position dans les airs, affichant un air impérieux.

"_Tu vas payer pour tes crimes ! C'est toi qui ne t'échappera pas, cette fois !
_Qu'il en soit ainsi." répliqua le Buveur de Sang, alors que l'essaim se jetait en avant.

"_Vous avez entendu la Reine ?! cria Ermeline pour ses compagnons. Le but est d'en choper un, de le massacrer et de ramener ici son essence. Hermez et Larairah, accompagnez la dans les cieux. Nous autres, on va se faire les dents sur ceux qui rampent assez près."


Laissant ses troupes le dépasser, Maw'skitt écarta les bras et libéra les pouvoirs antiques dont il s'était imprégné afin d'invoquer, d'autres séides de ses sombres maîtres à la bataille. Les sceaux de protection de Houd firent alors leur office et les invocations se trouvèrent restreintes à une certaine distance du bosquet tenu par les dieux sauvages. Tentacules et aberrations crevèrent le sol avec fracas, en trois points qui encadraient les défenseurs, tandis qu'un imposant prophète aqir se profilait à leurs côtés.

Les sons de la Pandarie - Page 3 88688410Les sons de la Pandarie - Page 3 87772910
Gar'gloth, le Profanateur et le Prophète Skatuor

Jurant devant cette débauche de destruction, Abermalt vit les appendices se dresser plus haut qu'une tour de garde, certains affublés d'une gueule garnie de crocs et d'autres d'un œil globuleux. Ces derniers se tournèrent immédiatement vers le bosquet, avant d'émettre des rayonnements d'énergie impie qui s'abattaient sur les ronciers et les faisaient dépérir en un instant.

"_Changement de plan ! cria le worgen. Ceux qui ne savent pas voler défendent le bosquet, abattons ces créatures !
_Larairah prend à gauche ! Rattatast, la graine a pas besoin de toi pour régénérer le bosquet, prend Spinoix et attaquez sur la droite ! Je vous accompagne au centre."

Forcés de faire face à cet ennemi supérieur en nombre, les défenseurs du bosquet se divisèrent, chacun se tournant vers les amas de tentacules qui se dressaient à l'attaque.

Dans les airs, la bataille s'était engagée elle aussi, Mélissé devant faire face à la nuée innombrable. Derrière elle, Hermez serrait la guitare contre elle, grattant vivement les cordes du bout de ses griffes pour invoquer son pouvoir. Le ciel s'était immédiatement couvert et des éclairs commençaient à jaillir, forçant l'essaim à s'écarter et se disperser quand la foudre crevait le ciel.

Rapidement toutefois, la Furette fut prise en chasse par les mantides et se mit à virevolter entre les nuages. Pendant ce temps, la Reine des Abeilles était aux prises avec Maw'skitt et son lieutenant à la taille de guêpe. Par le maniement de son vouge, elle les tenait en respect, mais ne parvenait pas elle-même à porter les coups, consommant ses forces dans un statu quo qui n'était pas à son avantage.


"_Ton esprit sera porté au Maître pour être jugé ! criait Maw'skitt.
_Je t'étais supérieure à l'époque, ça n'a pas changé !
_Une chose a changé, elle ! répondit le aqir alors que son lieutenant venait porter un coup de sa lame qui envoyait l'Abeille culbuter dans les airs.
_Qui es-tu ?! demanda alors celle-ci, ne reconnaissant pas son adversaire.
_Je suis toi, en mieux ! Je dévorerai ton cadavre et prendrai la place que tu as abandonnée !
_Nous verrons ça !"

Revenant à l'assaut, la déesse sauvage déploya des coups furieux. Bien qu'elle ait déclaré elle-même qu'il suffisait qu'un lieutenant aqir tombe pour résoudre l'affrontement, elle ne parvenait pas à prendre la main sur l'un des deux qui lui faisaient face.

La joute dans les airs s'étendit alors, de même que sur terre les combattants peinaient à atteindre les tentacules globuleux sans être écrasés par les autres. Pire encore, le plus gros des appendices émettaient une aura de flétrissure qui non seulement dévorait la terre fertile et rongeait peu à peu les sceaux de protection de Houd, mais diminuait en plus les pouvoirs naturels des dieux sauvages. Sans un élément nouveau pour faire pencher la balance en leur faveur, ou sans une ruse particulièrement astucieuse de leur part, les défenseurs risquaient d'être vaincus à l'usure.
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Abermalt

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeJeu 12 Nov - 23:00

Le coup décisif porté au Prophète aurait du apporter la victoire aux défenseurs. Malheureusement, il n'avait fait que renforcer le meneur de l'assaut. Ce dernier, qui avait certainement compris de quelle façon les essences aqir étaient recyclées par la compagnie, s'était prémuni contre ce type de méthode et avait dès lors lié ses lieutenants à sa personne, afin de bénéficier de leurs pouvoirs sitôt qu'ils trépasseraient. Et pas seulement ses lieutenants. Chaque mantide tombé au combat avait renforcé Maw'skitt, de sorte qu'avec l'aqir épéiste, ils étaient finalement parvenu à prendre le dessus sur Mélissé.

Cette dernière était alors tombée du ciel, son thorax chitineux percé par l'attaque, là où dépassait maintenant une longue pointe effilée aux couleurs sanguines. Escortée par Ermeline et la Compagnie, la Reine des Abeilles fut tirée dans le couvert du bosquet de ronces. Là reposaient déjà Houd, encore inconscient après l'attaque qu'il avait subi, ainsi que les instruments et la chrysalide, protégés par les épines.

Alors qu'elle tentait d'extirper l'aiguille qui transperçait Mélissé, la Renarde recula comme sous l'effet d'une décharge. Et les membres de la Compagnie qui s'y essayeraient ne rencontreront pas plus de succès.


"_C'est inutile, indiqua l'Abeille, crispée dans l'herbe. Maw'skitt a beaucoup gagné en puissance. On ne peut plus se défaire de sa piqûre sans provoquer des dommages considérables.
_Et tu as une alternative au fait de laisser ce truc drainer ta force vitale jusqu'à la dernière goutte ? questionna alors Ermeline.
_J'ai une idée... Pour à la fois garantir le retour de Huisaile et empêcher que mon pouvoir tombe entre les mains de nos ennemis, déclara Mélissé en écartant d'une main un pan de ronces, révélant la chrysalide.
_Je n'aime pas cette idée, affirma la Renarde une fois qu'elle eut saisi. Mais on a plus le temps de discuter."

Le temps était en effet une ressource rare dans la bataille et, dans le ciel, Hermez avait bien du mal à en donner à l'équipe. Malgré les roulements de tonnerre qu'elle déchainait sur les ennemis volants, Maw'skitt et Prim'ah'ti se dirigeaient inexorablement vers le bosquet.

"Les filles... Et les loups. Il va falloir tenir ici. Et on a besoin d'un druide à l'intérieur !" dit Ermeline à l'adresse de la Compagnie.

Se dévouant bien rapidement, Tym s'en alla aider l'Abeille à entrer au sein du bosquet, en direction de la chrysalide. La Renarde avisa ensuite le ciel, puis le capitaine.


"_S'il a pris les pouvoirs du Prophète, mes illusions seront trop facilement détournées, prévint-elle.
_Alors aidez l'un de nos amis à couvrir nos flancs. Nous aurons suffisamment à faire ici sans avoir à nous soucier de ses autres lieutenants."

Tournant le regard d'un côté puis de l'autre, Ermeline put ainsi constater qu'autour de la ligne de défense, camarades parvenaient à peine à maintenir le statu quo avec leurs adversaires.
A gauche, le Lièvre était toujours aux prises avec le aqir lanceur de couteaux, évitant ses coups mais sans réussir lui-même à en porter un décisif. Sur la droite, Rattatast luttait contre l'abomination profanatrice et maniait le Hérisson roulé en boule au bout d'une liane. Et si les deux compères parvenaient à tailler les tentacules à mesure qu'ils approchaient, ils ne pouvaient empêcher la corruption du Vide de gagner du terrain et donc de permettre à d'autres appendices de jaillir du sol.

La Renarde jeta son dévolu sur le flanc gauche, après avoir conclu que Rattatast parviendrait bien à ses fins, alors que son ami aux grandes oreilles montrait déjà des signes de fatigue.

Et alors que la Compagnie se préparait au combat, les tambours de Xuen avaient roulé hors de la protection du bosquet jusqu'à eux.


"Nous, nous pouvons aider. Nous vous donnerons la Force, là où vous avez le courage."

[HRP] Voilà pour l'interlude ! Bon évidemment il fait très restrictif pour vos perso, donc s'il y a quelque chose que vous aimeriez faire durant ces événements hésitez pas à me le faire savoir ici ou en mp !
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Abermalt

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Nov - 14:47

Dès le lendemain de l'installation de la compagnie dans les steppes, Abermalt aura souhaité que celle-ci l'accompagne au temple de Niuzao, afin de jeter un œil aux armures et armes qu'ils pourraient y trouver. Dans ce voyage, ils seraient accompagnés d'Ermeline, troquant son déguisement de vagabonde pandarène pour celui d'une sentinelle pandashan, ainsi que de Huisaile, sous la forme d'un représentant des Chroniqueurs.

Sur place, ils pourront constater l'absence de Niuzao lui-même, ainsi que d'une bonne partie de ses disciples. Ceux qui n'avaient pas rejoint la défense du Val étant partis pour la frontière avec les Terres de l'Angoisse, afin de contenir les mantides qui chercheraient à avancer dans les steppes.

A ce propos d'ailleurs, la compagnie pourra entendre parler d'une bête géante qui se trouvait elle-même sur la ligne de défense. Toute de crocs et de griffes et d'une stature avoisinant celle des kuchong de siège, la créature s'évertuait depuis des jours à combattre les colosses insectoïdes qui s'avançaient dans la région. De par sa hauteur et le vacarme que produisaient ses affrontements, elle était devenue un point de ralliement pour les défenseurs, notamment des yaungols assoiffés de combats qui prenaient plaisir à repousser brutalement les insectes. Les défenseurs pandarens, bien que présents, se tenaient donc tout de même à distance respectable de la bête et des tribus yaungoles enhardies par sa présence.

De fait, l'effectif des gardiens du Temple était réduit au strict nécessaire, avec une poignée de pandashan en soutien. Ceux-ci s'enquirent bien entendu de la venue de la compagnie, surtout qu'elle semblait arriver depuis l'arrière de leur ligne de défense. Ermeline leur conta donc que la compagnie parcourait la Pandarie en quête d'informations et de méthodes pour affronter les mantides et que son chemin l'avait menée jusqu'ici. Les pandashan, bien que généralement contre la libre circulation des étrangers sur leurs terres furent toutefois apaisés par le fait qu'une des leurs semblait les accompagner et donc les surveiller.

Dans l'enceinte du Temple, la majorité des pandarens présents étaient les forgerons et autres artisans de la guerre, ainsi que les logisticiens chargés de la bonne distribution des équipements. Tout ce petit monde travaillait d'arrache-pied et, assez curieusement, se formait à la production de nouveaux types d'armures et d'armes. Ou plutôt d'anciens types d'armures et d'armes. En se montrant curieux, Abermalt découvrira que les forgerons avaient reçu les antiques plans de forge d'alliés inattendus : des mogus plus dédiés à la défense du Val qu'à la conquête de la Pandarie.

Portant les soies gorgées de magie qu'il avait produites, Huisaile avait demandé à Yerisha de l'accompagner à la recherche d'un tailleur capable de les travailler. Toutefois, il était bien possible que les artisans du Temple ne soient pas les meilleurs en la matière, aussi questionnera-t-elle la mage sur ses souhaits quant à de nouveaux atours enchantés.

Ermeline quant à elle, accompagnait le reste de la compagnie à la recherche d'armures et d'armes, s'assurant de produire les documents "officiels" qui leur permettraient d'obtenir la commande de leurs propres équipements. Elle n'excluait pas non plus qu'Abermalt, Katanja et Amberina ne trouvent pas tout à fait leur bonheur sur place, mais elle était certaine d'une chose : ces artisans possédaient les meilleurs matériaux et techniques pour produire des armures capables de résister aux mantides.
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Katanja

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeJeu 19 Nov - 19:28

Katanja aura rapidement fait le tour des marchands et forgerons susceptibles de réparer son armure en piteux état, coupant court à toutes velléités de parler "chiffons".
Bien évidemment, elle ne put trouver exactement ce qu'elle cherchait, mais elle se rabattit sur une armure "pour les vivants" qui serait de toutes manières plus efficaces que les restes de la sienne, d'autant que le marchand lui assurât que c'était une véritable armure de tueuse de dragons, de wyrms, de murlocks, et de toutes autres créatures malfaisantes.
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Yerisha



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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeVen 20 Nov - 16:26

Par rapport à ce qu'elle avait pu voir dans les autres régions de Pandarie, les pandarens résidant dans le Temple de Niuzao semblaient à part aux yeux de Yerisha. Même ceux du Temple du Tigre Blanc, à Kun-Lai, quoique visiblement entraînés au combat et habitués à affronter les rigueurs de la montagne, ne lui avaient pas semblés aussi militaires que ceux de Niuzao. Ici, la draenei avait plus l'impression d'être dans une garnison qu'un temple, avec des artisans qui produisaient armes, armures, et autres objets nécessaires au combat, des convalescents qui se reposaient, à distance du front, et des intendants qui s'assuraient de la bonne marche du tout.

Bien plus qu'ailleurs, les attitudes des pandarens étaient graves, martiales, concentrées, visiblement sur leur devoir et leur responsabilité : celle de défendre le reste de leur peuple. L'architecture du Temple correspondait également à cet esprit : massif et sobre, pratique dans sa conception, sans guère d'ornementation autre que ses seules dimensions. Ce n'était pas un endroit où Yerisha imaginait des pandarens se rassembler, discuter de leur quotidien, chanter et bambocher, bref, être heureux.

Légèrement oppressée par l'atmosphère de l'endroit, la draenei suivit docilement Huisaile, n'accordant qu'une attention distraite à ses paroles, mais approuvant ses suppositions quant aux artisans de l'endroit : ceux-ci semblaient plus apte à découper des capes résistantes et chaudes, des toiles de tente solide, et autres produits utiles, mais sans aucune élégance. Elle n'imaginait absolument que quiconque ici serait capable de travailler de la soie, comme elle en avait vu dans la Vallée des Quatre Vents - encore moins de la soie magique.

Néanmoins, rassemblant les connaissances qu'elle avait de la Pandarie et de son histoire, et remarquant également que certaines des productions des artisans du temple avaient une apparence particulière, Yerisha remarqua que le continent semblait avoir été particulièrement marqué par Ra-Den, et par ses pouvoirs, liés à la foudre - à la manière de la guitare qu'ils avaient retrouvé. La courants de magie locaux avaient peut-être également été influencés par cela, en partie au moins.

Peut-être était-il possible d'enchanter un ensemble de vêtement pour les lier à cette configuration particulière de la magie locale, et permettre à son porteur de la manier plus ou moins directement, plutôt que d'avoir à en tirer simplement de quoi former d'autres sorts ? Cela serait à la fois plus efficace et plus puissant, elle l'espérait. Par ailleurs, les pandarens, avec l'aide de la Horde et de l'Alliance, avaient récupéré certains secrets de celui qui avait pendant longtemps manié certains des pouvoirs de Ra-Den, Lei-Shen, lorsque sa forteresse sur l'Île du Tonnerre avait été prise et son maître, défait. Peut-être, parmi les artisans du Temple, se trouvait quelqu'un ayant des connaissances en la matière.
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Abermalt

Abermalt

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeSam 21 Nov - 2:06

Après que Yerisha ait partagé avec lui ses réflexions, Huisaile aura été en mesure de visualiser par quels enchantements les tissus magiques devaient être animés et selon quels motifs ils devaient être ensuite tissés pour produire l'effet désiré. Il ne restait alors plus qu'à superposer ces motifs sur un patron de couture adéquat. Ce dernier élément fut quelque peu plus difficile à trouver, mais le duo finit par atteindre le seul artisan capable de reproduire les antiques atours mogu. Ancien apprenti de l'éminent Maître de la soie Tsai, Yao Lei possédait notamment le patron des vêtements de l'ancienne caste des Electromanciens, qu'il avait déjà eu l'occasion de produire pour quelques puissants sorciers et chamans pandarens. Après consultation avec Huisaile, il fut dès lors possible d'intégrer les motifs suggérés au patron de base, afin de produire un vêtement unique et adaptés aux mesures de la draenei.

Si de son côté Katanja ne souhaitait pas s'embarrasser du sur-mesure, elle pourrait rapidement se procurer une solide armure de trillium, coûteuse mais garantie d'être à l'épreuve de tous les dangers. Elle apprit d'ailleurs que l'armure était destinée aux défenseurs du Val, mais qu'un défaut de conception -une pansière pas suffisamment bombée pour une femelle pandarène- lui avait valu d'être mise au rebus. Apparemment, le trillium ne pouvait se travailler qu'une seule fois.

Abermalt avait quant à lui souhaité obtenir une armure aux dimensions de sa forme humaine, qui était bien moins ample qu'un pandaren, et il devrait donc attendre quelques jours que celle-ci soit produite. Pour ce qui était des armes, il aura d'abord jeté un œil aux lances gravées des pandarens, avant de remarquer de vieux marteaux de guerre patinés par l'âge. En interrogeant l'artisan à ce sujet, ce dernier lui apprit qu'il s'agissait d'armes prises à des clans mogu qui avaient surgi en même temps que les mantides et se disputaient eux aussi le Val. Ces armes lui servaient de modèles dans l'application des antiques patrons reçus dernièrement, mais puisqu'il en avait désormais confectionnés de pleines caisses, ils ne lui étaient plus utiles que comme babioles à suspendre au mur. Considérant cela, le capitaine décida d'acheter l'un de ces marteaux pour lui, à un coût moindre que ceux flambant neufs.

Les achats effectués et les commandes passées, la compagnie sera revenue au campement pour y voir que Tym avait préparé lui-même un nouveau repas, produit à partir de ce qui restait du cuissot de mushan et de fruits et baies des alentours. Accueillant le groupe, le worgen semblera tout de même plus intéressé parce que le Temple avait à offrir de culinaire que par l'équipement disponible, faisant remarquer que les pandarens ne devaient pas avoir grand chose de convenable pour un druide. Les dieux sauvages en convinrent d'une certaine façon, arguant qu'ils pourraient trouver de l'équipement plus approprié par leurs propres moyens.

***

Le lendemain, alors que Tym était à son tour parti pour le Temple afin d'y acheter quelques ingrédients de cuisine supplémentaires, une bonne nouvelle parviendra au groupe. Rattatast sera de retour, signalant que lui et Hermez avaient finalement retrouvé Alduriandre et Grimmbar, et que ces derniers avaient retrouvés le dernier instrument. Quelques heurs plus tard, l'aveugle et le dieu sauvage arrivaient au camp à leur tour, guidés par Hermez et en possession du morin-khuur de Niuzao


Le Morin Khuur de Niuzao:

L'instrument d'apparence banale à premier abord, semblait bien plus lourd qu'il ne devrait l'être et était porté par le grand Blaireau qui le trainait au sol. Abermalt accueillit son fils au campement avec joie, commençant la préparation d'un nouveau repas pour les arrivants et demandant à ce que lui soit contée leur histoire dans la région.

Alduriandre, qui contrairement à son père préférait les rapports formels et succins aux grands récits, donna un résumé de l'aventure : Le duo venait d'arriver dans la région lorsqu'ils apprirent que trois immenses bêtes de guerre mantides se dirigeaient tout droit vers elle. Ils s'étaient donc séparés, l'Ancien pour garder la frontière et Alduriandre pour pister les yaungols. Au terme de cette traque, il parvint à localiser la tribu porteuse de l'instrument et à la rabattre vers son allié sauvage, en plein combat contre leurs ennemis. De là, les yaungols joignirent leur force au dieu sauvage et après avoir vaincu les mantides, ils acceptèrent de lui confier l'instrument pour la bataille à venir dans les terres de l'Angoisse.

Après en avoir terminé, le gilnéen laissa la parole au dieu sauvage qui l'avait accompagné, pour la version longue du récit :

Ce dernier conta alors que dès leur arrivée dans la région, leur collaboration avait été mise à l'épreuve. En effet, trois grands kuchong, des goliaths chitineux élevés par les mantides comme armes de siège, s'étaient détachés des terres de l'Angoisse pour se diriger dans les steppes. Son rôle de gardien de la Nature poussait Grimmbar à défendre Tanglong contre l'envahisseur, mais Alduriandre insistait quant à lui pour se concentrer sur la mission en cours. Le duo s'était alors séparé, le worgen ayant trouvé un guide grumelot dans la région -nommé Patte-de-Lièvre, un nom qui aura fait ciller l'oreille de Larairah dans le mauvais sens- et le dieu sauvage restant à la frontière en vue de l'affrontement.

De longues journées étaient passées, pendant lesquelles Alduriandre pistait les tribus yaungoles dans leurs déplacements et Grimmbar se préparait, puis luttait contre les colosses insectes. Le combat contre le premier kuchong avait duré des jours, durant lesquels le Blaireau s'était agrandi pour rouer de coups son adversaire jusqu'à briser sa carapace et disperser de ses griffes l'essaim qui l'accompagnait. Ce combat qui avait été difficilement manqué par les habitants des steppes avait dès lors provoqué un mouvement dans les tribus yaungoles et parmi les défenseurs pandarens. Jour après jour, les combattants ralliaient la position du dieu sauvage, se préparant eux-mêmes à la lutte, si bien qu'à l'arrivée du second kuchong, la créature et son escorte furent prises d'assaut par le feu yaungol et les flèches pandarènes. Ce second combat n'avait alors duré que trois jours.

Ainsi, à mesure que les tribus yaungoles convergeaient en un même point, la tâche d'Alduriandre se fit plus simple et il ne tarda plus à repérer la tribu porteuse de l'artefact. Rusant avec son compagnon grumelot, il mêla signaux de fumée et dispersion d'indices pouvant être interprétés comme divins afin de provoquer le départ de la tribu vers son allié sauvage. Après avoir retrouvé celui-ci, alors qu'il reprenait des forces en vue de son prochain combat contre le dernier kuchong, il évoqua la présence de l'instrument et lui demanda de quelle façon il souhaitait procéder pour s'en emparer. Grimmbar décida alors de se tourner vers le détenteur de l'artefact lui-même, lui demandant qu'il se joigne à lui dans la prochaine bataille et lui fasse découvrir la musique qui donnait courage à son peuple.

Ainsi, Grimmbar se vit enseigner le secret des chants de gorge des yaungols et le porteur de l'artefact -du nom de Kusong- siégea sur son épaule lors de la bataille contre le troisième kuchong. Jouant de l'instrument divin, il révéla le pouvoir de celui-ci en invoquant un avatar de Niuzao pour mener la charge contre la créature mantide. Celle-ci fut heurtée de plein fouet puis bientôt renversée, à la merci des assaillants qui se jetaient sur sa carapace. L'essaim plus conséquent qui l'accompagnait fut tout aussi vite mis en déroute et la bataille se conclue en même temps que la journée. Après cela, les défenseurs célébrèrent leur victoire et Grimmbar demanda pour faveur aux yaungols qu'il puisse emporter leur instrument sacré dans les terres de l'Angoisse, afin de porter le combat au cœur des terres mantides. Kusong, toujours tenu par ses responsabilités envers sa tribu, accepta alors, à la condition que l'instrument lui soit rendu après la victoire finale contre les insectes et que le récit de la bataille lui soit conté.

Maintenant en possession de l'instrument, Grimmbar et Alduriandre se préparaient à repartir pour la Vallée quand ils furent retrouvés par l'Ecureuil et la Furette, leur indiquant où trouver la compagnie qu'ils avaient alors rejoint.
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Abermalt

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeDim 29 Nov - 12:49

Après sa victoire dans le palais, la compagnie fut téléportée à l'extérieur, là où les Anciens continuaient leur ramdam musical. Les forces mantides, bientôt rejointes par des kunchong de guerre et des scorpides d'ambre géants commençaient à les déborder et il fallait dire qu'après un troisième encore, les dieux sauvages arrivaient à court de partitions et leur mélodie perdait de la puissance sous le coup de leurs improvisations. Heureusement, le retour de Huisaile et de la compagnie sonna la fin de l'affrontement et les combattants furent tous ensemble téléportés dans leur campement des steppes.

La victoire fut alors célébrée, mais pas en musique. Les dieux sauvages étant des créatures simples, la plupart se contentèrent de soupir soulagés, même si l’Écureuil avait commencé à s'étendre en discours sur leur victoire, exagérant sans doute sa contribution et que Houd s'efforçait de faire comprendre que la guerre contre N'zoth n'était pas terminée pour autant. C'est donc Ermeline qui prit sur elle de féliciter les mortels pour la réussite de leur mission et de les remercier pour leur aide tout au long de cette aventure. Elle enjoignit ensuite tout le monde à prendre du repos. Dès demain, il faudrait penser à remettre les instruments à leur place et à donner sa récompense à la compagnie.

C'est donc après un solide repas et une bonne nuit de repos que les formalités d'après mission furent entamées. D'abord, les dieux sauvages voulurent décider du sort des instruments. Et ils semblaient ne pas avoir vraiment de notion de "propriété légitime" ou de "propriété" tout court, puisque avant d'effleurer l'idée de remettre les reliques à leurs temples associés, ils cherchaient plutôt des endroits où les dissimuler avec des énigmes, des enchantements et des gardiens appropriés pour qu'on ne les retrouve pas.

Mais finalement, chaque instrument fut confié à un des Anciens, afin qu'il le rapporte à la place qui lui revenait : Grimmbar devait rendre le morin khuur aux yaungols des steppes et Hermez rapporter la guitare à Ra den et à ses suivants rajanis dans le Val. Rattatast et Spinoix partirent pour Kun Lai, afin d'apporter les tambours au temple du Tigre Blanc tandis qu'un petit marathon attendait Larairah qui devait ramener le tovshuur au temple de la Grue Rouge puis la guimbarde au temple de Jade. Enfin, les cymbales du roi-singe furent confiées à Amberina afin qu'elle puisse se lier plus facilement d'amitié avec les hozens durant son "pèlerinage". Et qui sait, peut-être attirerait-elle l'attention du roi-singe en personne et pourrait alors lui rendre les instruments.

Ne restaient ainsi plus que Houd, Huisaile et Ermeline pour discuter de la récompense de la compagnie. Et si les bâtons du Papillon runique devaient maintenant lui être rendus, il proposa rapidement ses services pour aider Yerisha dans la guérison de la dryade. La Renarde quant à elle, veillait à ce que Houd amène une quantité correcte de richesses exploitables pour les civilisés.

C'est ainsi que la Taupe fit remonter, devant les yeux de la compagnie, un butin constitué à parts à peu près égales de pierres précieuses -mais pas énormément, car il risquait des ennuis auprès de la Pierre-Mère- de richesses en espèces sonnantes et trébuchantes -extirpées d'un caveau mogu hors de portée de mains mortelles- et de lingots de minerais -qui avaient été fondus et traités par des forgerons pandarens, en prévision de ce jour.

Abermalt trouva cela très bien, mais sans doute un peu lourd pour être transporté par la vieille Chauncey. La répartition du butin entre les différents membres de la compagnie se fit sur place, afin que chacun puisse repartir avec sa part, s'il décidait de quitter la Pandarie dans les jours à venir. Le capitaine réitéra auprès des draeneis sa fierté d'avoir encore une fois pu vaincre à leurs côtés en leur demandant chacune ce qu'elle comptait faire désormais.

Toutefois, Jaspe ayant besoin de repos tant que le rituel d'harmonie ne s'était pas conclu, il fallait encore veiller sur elle quelques temps. Cela n'empêcha pas Huisaile de s'absenter dès lors qu'arriva la nouvelle que l'Impératrice mantide avait été vaincue. Il confia donc le soin de la dryade à Yerisha, expliquant qu'il chercherait à récupérer l'essence de l'impératrice si c'était possible, afin de préparer la renaissance de Mélissé.


Dernière édition par Abermalt le Lun 30 Nov - 17:32, édité 1 fois
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Katanja

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Nov - 9:15

Katanja accepta sa part de butin d'un hochement de tête, puis alla trouver les soeurs et la leur donna, expliquant qu'elle n'en avait pas l'usage. Elle souhaitait cependant que ces richesses servent à une cause draeneï mais qu'elle n'avait pas le temps de s'en occuper, étant attendue sur l'Achérus.

Ashmaat accepta gravement, et remercia par ailleurs le Capitaine de leur avoir donner l'occasion de purifier les terres pandarènes. Elle déclara qu'elle s'apprêtait à suivre sa soeur dans la capitale humaine, afin d'en apprendre davantage sur les sombres rumeurs qui étaient parvenues jusqu'à elles.
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Amberina

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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeLun 30 Nov - 16:40

Amberina accepta volontiers les cymbales, espérant pouvoir les restituer au Roi-Singe, et ainsi avoir l'occasion d'échanger un peu avec lui maintenant que le calme était de retour en Pandarie.

A défaut, cela lui permettra au moins de rendre leur propriété aux hozens et honorer la promesse faite à l'époque.
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Yerisha



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MessageSujet: Re: Les sons de la Pandarie   Les sons de la Pandarie - Page 3 Icon_minitimeJeu 3 Déc - 19:02

En attendant que le rituel d'harmonie soit terminé, afin qu'elle puisse aller installer Jasper sur l'île de Brume-Azur, Yerisha demeurant avec le reste de la compagnie et des dieux sauvages en Pandarie, s'occupant d'aider comme elle pouvait contre les restes des assauts mantides, et en dehors de cela prenant soin de la dryade.

Peu avant son départ de Pandarie, la draenei aura demandé aux dieux sauvages restant, s'ils estimaient d'un lieu en particulier ou un de leurs semblables leur paraissait le plus approprié pour garder ses atours enchantés par Huisaile. Elle-même hésitait à le confier au Monastère de Tian, dans la Forêt de Jade, ou éventuellement au sanctuaire des brumes sous la garde du dieu rat - en partie pour le priver du plaisir d'avoir à les dérober.
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